9 Français sur 10 estiment que la localisation précise d’un bien les inciterait à visiter celui-ci. A l’inverse, plus de 6 Français sur 10 ont déjà écarté une annonce car elle n’indiquait pas précisément la localisation du bien.

Ce sondage réalisé fin 2015 par Opinion Way montre bien tout l’enjeu de la géolocalisation des mandats de vente. « Il semble aujourd’hui tout à fait normal d’être géolocalisé par Uber lorsque l’on souhaite se déplacer. Il doit en être de même lorsque l’on fait une recherche d’appartement ou de maison sur son Smartphone », compare Fabrice Abraham, directeur général du réseau d’agences Guy Hoquet.

Mais si dans le domaine du transport, la nouvelle donne a fait un certain nombre de mécontents, en matière  d’immobilier, la géolocalisation devrait au contraire mettre tout le monde d’accord.   Commençons par les vendeurs : comme les chiffres précédemment cités le montrent, elle permet d’accroitre la visibilité, les prises de rendez-vous et ce, auprès d’une clientèle très ciblée. Ils auront donc finalement plus de chances de vendre.

Les acquéreurs ensuite, bénéficient d’une meilleur information, perdant ainsi moins de temps dans des recherches, des appels voire des visites inutiles.

Quant aux agents immobiliers, la géolocalisation devrait leur permettre d’accroître la part de leurs mandats exclusifs. En effet, l’un ne va pas sans l’autre –  à défaut, on imagine déjà les acquéreurs ou les agences concurrentes venant frapper à la porte du propriétaire pour tenter de court-circuiter l’agence. « On peut alors se demander quelle sera la pertinence des mandats simples », insiste Fabrice Abraham.

Reste qu’un bon système de géolocalisation ne s’improvise pas. Alors que le nouveau portail d’annonces Bien’ici a été conçu dès le départ en intégrant cette nouvelle fonctionnalité, d’autres portails tentent de l’intégrer à leur tour, avec plus ou moins de succès.  

©radeboj11