Location saisonnière: nos conseils
Location saisonnière: nos conseils
Location saisonnière: nos conseils
Nous avons vu récemment que louer sa résidence secondaire permettait de rentabiliser (en partie) cet investissement. Reste que la mise en location de ce type de bien est différent d’une location classique. La location se faire sur une courte durée, généralement sur un laps de temps dans l’année limitée, les locataires, par définition éphémères, peuvent être moins respectueux des lieux que dans le cas d’une location classique… Quelques précautions s’imposent donc. Les voici.
Nous avons vu récemment que louer sa résidence secondaire permettait de rentabiliser (en partie) cet investissement. Reste que la mise en location de ce type de bien est différent d’une location classique. La location se faire sur une courte durée, généralement sur un laps de temps dans l’année limitée, les locataires, par définition éphémères, peuvent être moins respectueux des lieux que dans le cas d’une location classique… Quelques précautions s’imposent donc. Les voici.
Fixez le bon tarif
Comme pour une location classique, il faudra étudier la concurrence et s’adapter aux tarifs pratiqués aux alentours. En proposant un prix trop élevé, vous risquez soit de ne pas trouver de locataire, soit de faire des déçus qui pourraient ensuite vous faire une mauvaise publicité. A l’inverse, pratiquer un tarif trop bas, sous prétexte de vouloir trouver un locataire à tout prix ne vous permettra pas de toucher la clientèle souhaitée.
Soyez le plus transparent possible
La piscine est à 20 degrés sauf en plein été ? Les barbecues sont interdits ? La literie date d’il y a quelques années ? Sans mettre en avant ces défauts dans l’annonce, répondez honnêtement aux questions des futurs locataires. Si le prix est en adéquation avec la prestation proposée, ce ne sera pas un problème pour louer. En revanche un vacancier déçu peur se révéler très nuisible sur les sites de locations. Et vous empêcher de trouver de nouveaux locataires ?
Arrhes ou acompte : utilisez le bon terme
Celle-ci devra être mentionnée au contrat. Il pourra soit s’agir d’arrhes, soit d’un acompte. Dans le premier cas, si votre locataire se désiste, vous conserverez la somme versée et pourrez relouer le bien. Dans le cas d’un acompte, le locataire devra vous verser la totalité de la somme due pour son séjour. Du moins en théorie. Cette solution vous paraît plus avantageuse ? Sachez que si à l’inverse, c’est vous qui êtes finalement contraint d’annuler la location, vous devrez indemniser le locataire pour préjudice moral mais aussi pour les frais occasionnés par sa nouvelle location.
Etablissez un contrat de location
S’il arrive encore trop souvent que propriétaires et locataires se contentent d’un simple échange de mails ou de courriers, la loi et plus précisément l’article L. 324-2 du code du tourisme précise que le contrat de location doit être écrit et contenir l'indication du prix demandé ainsi qu'un état descriptif des lieux. Vous y indiquerez votre nom ainsi que celui/ceux des locataires, les fates d’arrivées et de départ, le tarif de la location, les échéances pour le règlement, les conditions d’annulation, le règlement intérieur (animaux admis ou non, entretien…)
Vérifiez les assurances
Dans le cadre d’une location de vacances, il n’est pas obligatoire de s’assurer –contrairement au cas de la location vide. Néanmoins, il est préférable de le faire. Vous pouvez soit demander à votre locataire s’il bénéficie d’une garantie « villégiature » dans le cadre de son assurance multirisque habitation, soit demander à ce qu’il s’assure spécifiquement. Soit vous prenez vous-même en charge l’assurance pour le compte des locataires.