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Baisse des loyers : des chiffres à la réalité

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Baisse des loyers : des chiffres à la réalité

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Publié le 22/02/2016 - Mis à jour le 22/02/2016

Baisse des loyers : des chiffres à la réalité

Les loyers sont en baisse. C’est un constat fait par de nombreux professionnels de l’immobilier. Mais comme toujours, les locataires n’ont pas forcément le même ressenti. Pour comprendre la réalité du terrain, au-delà des statistiques, nous sommes allés voir ce qui se passait dans nos agences.

Et notamment à Chatou, en région parisienne, soit un marché qui ne connaît pas lé frénésie parisienne mais néanmoins très recherché par les familles en quête de tranquillité et d’excellents établissements scolaires.  « Aujourd’hui, tout le monde essaye de négocier le loyer », constate Nathalie Guiot, la directrice des deux agences Guy Hoquet à Chatou. Les locataires n’obtiennent pas forcément gain de cause mais parfois, lorsque le logement est sur le marché pendant quelque temps, ça passe. »

Alors bien entendu il n’est pas question de négocier un rabais de 20% « mais la réduction peut atteindre 5% », calcule Natahlie Guiot, faisant ainsi passer un loyer de 1000 à 950 euros.

Les loyers s'ajustent aux moyens des locataires 

Cette tendance est-elle liée à l’encadrement des loyers parisiens, qui pourraient impacter les marchés de report tels que celui de Chatou ? Céline Guiot n’y croit pas. 'C’est tout simplement lié à la conjoncture économique. Les loyers s’ajustent au niveau de ce que les locataires sont en mesure de payer. » D’ailleurs, la directrice de l’agence déconseille fortement d’augmenter le tarif demandé entre deux locataires.

A noter que dans ce secteur, ce sont les petites logements qui pâtissent le plus de ces nouvelles exigences « car la clientèle est essentiellement composée de familles en quête de surfaces plus importantes qu’à Paris », explique la franchisé de Chatou. Son agence a récemment loué un studio de 21 mètres carrés située dans une belle résidence du Vésinet pour 560 euros. « Cela se serait loué plus cher auparavant assure-t-elle. » A l’autre bout du spectre, certaines familles d’expatriés sont prêtes à payer 4000 euros par mois pour une villa avec piscine. « Néanmoins nous avons mis quelques mois à trouver preneur », précise Céline Guiot.  

Des locataires plus exigeants

Au-delà de l’aspect financier, les locataires sont globalement beaucoup plus exigeants. « Aujourd’hui il faut mettre en valeur les biens, faire de belles photos et répondre aux demandes des locataires qui souhaitent régulièrement que des travaux soient faits avant leur arrivée dans les lieux. »

©ACLD