PTZ : il permet de diviser la mensualité par deux ou plus
PTZ : il permet de diviser la mensualité par deux ou plus
PTZ : il permet de diviser la mensualité par deux ou plus
Le PTZ dans l'ancien est encore peu utilisé. Pourtant, il permet parfois à certains acquéreurs de devenir finançables. Et en tout cas de réduire très fortement sa mensualité. Explications.
Nous l’avons dit récemment, le PTZ dans l’ancien est loin de connaître un franc succès. Pourtant, « c’est un coup de main non négligeable dans les zones où les prix de l’immobilier sont bas », rappelle Cécile Roquelaure, Directrice Communication et Etude du courtier en crédits Empruntis.
En effet, comme le montrent les exemples ci-dessous, une importante partie du prêt ne produisant pas d’intérêts, la mensualité se retrouve alors fortement abaissée par rapport à celle d’un crédit classique. Concrètement, elle peut être divisée par deux voire plus ! « Dans certains cas, c’est ce qui permet à nos clients d’être finançables », insiste Isabelle Azam, directrice d’une agence Guy Hoquet à Revel, près de Toulouse.
Bien souvent, une fois tous les coûts mis bout à bout, le coût de revient d’un bien permettant de bénéficier d’un PTZ restera inférieur à celui d’un bien neuf et largement inférieur à celui d’un bien ancien sans travaux. Avec l’avantage supplémentaire d’avoir un appartement ou une maison entièrement à son goût. Evidemment la contrepartie existe : les travaux, souvent très lourds. D’où l’importance d’être bien conseillé au moment de l’acquisition. « Nous faisons généralement faire plusieurs devis », explique Ambroise de Noray, directeur de l’agence Guy Hoquet d’Amboise.
Dans cette agence, un couple d’une trentaine d’années a récemment acquis une maison de 95 mètres carrés pour 130 000 euros. Le coût des travaux a été estimé à 50 000 euros. Un bien de cette surface, neuf, aurait plutôt coûté entre 190 000 et 200 000 euros.
*Hors assurance. Calculs réalisés sur la base des taux de crédit intermédiaires entre les taux mini et les taux moyens en juin 2016. Financement sur 20 ans avec lissage du PTZ.
Photo : Peter de Kievith