PTZ dans l'ancien: on est loin de l'euphorie
PTZ dans l'ancien: on est loin de l'euphorie
PTZ dans l'ancien: on est loin de l'euphorie
Avec à peine 8% des acquisitions ayant bénéficié d'un PTZ dans l'ancien, ce dispositif est loin de décoller. Le principal frein: le ratio de 25% de travaux.
« Le PTZ dans l’ancien est un coup de main non négligeable dans les zones où les prix de l’immobilier sont bas. L’enveloppe de financement à 0% d’intérêts permet de baisser le coût du crédit et de libérer du pouvoir d’achat. Le coût d’un bien similaire, avec ou sans travaux et donc avec ou sans PTZ, peut varier du simple au triple !», explique Cécile Roquelaure, Directrice Communication et Etude d’Empruntis.
Malgré tout, ce dispositif reste peu utilisé. En effet, contairement à ce que l'on peut lire dans certains articles, le nombre de PTZ octroyé est eloin de s'envoler? A peine 8% des dossiers traités par Empruntis entre le 1er janvier et le 31 mai 2016
Pour quelle raison? Le frein principal pour bénéficier d’un PTZ reste le montant des travaux. « Le ratio demandé de 25% reste trop élevé, car nousconstatons que les primo-accédants prévoient plutôt un montant de 14% en moyenne », précise Cécile Roquelaure.
«D’après les agences du réseau, le coût d’une rénovation complète dépasse rarement 50 000 euros, ce qui exclut alors les biens au-delà de 150 000 euros, ajoute Fabrice Abraham, Directeur Général du réseau Guy Hoquet l’Immobilier.
Et d'ajouter que «Pour que ce PTZ fonctionne mieux dans l’ancien, il est nécessaire de revenir sur cette obligation de travaux et de réorienter géographiquement le PTZ là où les acquéreurs en ont le plus besoin, en se concentrant particulièrement sur les zones tendues ».