Propriétaires : pourquoi avez-vous intérêt à faire de la colocation ?
Propriétaires : pourquoi avez-vous intérêt à faire de la colocation ?
Propriétaires : pourquoi avez-vous intérêt à faire de la colocation ?
Si la colocation n’est plus systématiquement associée à une bande d’étudiants qui vont enchainer les soirées et dégrader votre logement, les propriétaires bailleurs sont néanmoins loin d’être tous partants pour accepter ce genre de locataires.
La colocation... Beaucoup de propriétaires ne veulent toujours pas en entendre parler. Leurs craintes ? Un turn-over plus fréquent, perdre une partie du montant du loyer lors du départ d’un des colocataires ou lorsque l’un d’entre eux ne peut plus payer, et évidemment les possibles dégâts. Mais ces craintes sont-elles réellement fondées ?
Sur le turn-over tout d’abord, il y a certes un peu plus de mouvements dans une colocation que dans un appartement loué à une famille, mais bien souvent les colocataires se débrouillent par eux-même pour trouver un ou une remplaçante. C’est également dans leur intérêt. Et la vacance est donc plutôt rare.
Opter pour un contrat de bail collectif et solidaire
Quant aux problèmes d’impayés, ils sont limités grâce à la signature d’un bail collectif et solidaire : « si l’un des colocataires ne peut plus payer, le propriétaire peut se tourner vers les autres pour obtenir sa part de loyer », explique Thomas Villeneuve, CEO de Weroom, un site spécialisé dans la colocation.
Enfin sur le côté dégradations, cela dépendra évidemment des locataires. Mais tous les étudiants ne sont pas des fêtards invétérés. Et un couple avec jeunes enfants pourra parfois faire plus de dommages que des étudiants souvent absents.
C'est souvent plus rentable
Une fois les craintes dissipées, n’oublions pas qu’il y a aussi de véritables avantages à louer en colocation.
La rentabilité tout d’abord, car le montant demandé à chaque colocataire est souvent au global un peu plus élevé que celui que l’on pourrait demander à une famille. A noter tout de même qu’à Paris, où les loyers sont désormais encadrés, les plafonds s’appliquent également à la colocation. « Il n’empêche que dans certains quartiers de la capitale, à Pigalle par exemple, les grands appartements peuvent avoir du mal à se louer mais sont au contraire très recherchés par les jeunes », constate Thomas Villeneuve.