Détecteurs de fumée : démêlez le vrai du faux
Détecteurs de fumée : démêlez le vrai du faux
Détecteurs de fumée : démêlez le vrai du faux
Vrai : la loi n’en impose qu’un seul par logement
La loi impose l’installation d’un détecteur par logement. Il est néanmoins conseillé d’installer un détecteur par étage, ou par tranche de 70m² dans le cas d’une grande maison. Le détecteur doit être installé au plafond, en priorité dans le couloir ou le pallier desservant les chambres. Par contre la cuisine, la salle de bains, le garage ou tout autre pièce proche d’une cheminée, d’un ventilateur ou d’une source de buée est à proscrire.
Vrai : c’est au propriétaire du logement de l’installer.
L’appareil doit être conforme aux normes CE et NF et doit être fourni avec une attestation à remettre à son assureur. Dans le cas d’une location, c’est au propriétaire de faire installer le détecteur de fumée dans le logement loué. Par contre, son entretien, comme le fait de changer les piles, revient à la charge du locataire. Si le bien loué est géré par une agence immobilière, cette dernière pourra organiser la pose de l’appareil.
Faux : l’assureur peut vous sanctionner si vous ne l’installez pas
Si le détecteur de fumée est obligatoire, son absence en cas de sinistre ne peut en aucun cas être un argument pour une sanction financière de la part de l’assureur. En effet, comme le précise la loi, « aucune sanction n’est prévue pour les contrevenants ». Au contraire, les compagnies d’assurances ont la possibilité de minorer leur prime en direction des propriétaires qui attestent de l’installation du détecteur de fumée. Par contre, « ces dernières ne pourront en aucun cas se prévaloir du défaut d’installation, d’entretien ou de fonctionnement des détecteurs pour s’exonérer de leur obligation d’indemnisation en cas de sinistre », selon le code des assurances.