Newsletter : restons en contact

Votre résidence secondaire est-elle concernée par la nouvelle taxe ?

Titre article

Votre résidence secondaire est-elle concernée par la nouvelle taxe ?

Actualités
Publié le 04/12/2014 - Mis à jour le 04/12/2014

Votre résidence secondaire est-elle concernée par la nouvelle taxe ?

C’est acté depuis novembre 2014 : les résidences secondaires verront leur taxe d’habitation augmenter de 20% courant 2015. C’est en tout cas ce qu’annonce le projet de loi de Finances rectificatives dans le cadre de toutes les résidences secondaires non habitées dans les zones tendues ainsi que dans une liste de plus de 1000 communes.

Que vous soyez propriétaire d’un appartement loué à Grenoble ou d’une maison de vacances à Arles n’entrainera pas les mêmes conséquences sur l’application de la nouvelle taxe sur la résidence secondaire entérinée par le projet de lois de finances rectificative de novembre 2014. En effet, dans le premier cas, votre bien est situé en zone tendue mais loué donc habité, il échappe donc à la taxe. Dans l’autre, vous disposez d’un bien non occupé dans une zone qui fait partie de la liste des 1150 communes concernées par l’augmentation de 20% de la taxe sur la résidence secondaire. Libre aux communes non inclues dans cette liste d’appliquer cette augmentation, mais également aux communes comprises dans la liste de ne pas l’appliquer…

Tous les biens qui sont occupés en résidence principale par le locataire ou le propriétaire sont épargnés par la taxe : restent que les biens occupés à temps partiel, comme dans le cadre de la location touristique, seront touchés par cette nouvelle taxation. Attention cependant : des dégrèvements seront possibles pour les propriétaires modestes vivant en maison de retraite ou en établissement de soin longue durée, ainsi que pour les résidences professionnelles.

Le gouvernement cherche ainsi à remettre sur le marché de location un certain nombre de logements inoccupés là où la demande est forte. Ainsi, à Paris, on compte 175 000 résidences secondaires non occupées pour 170 000 demandes de logement non honorées.