Une reprise du marché plus forte en région qu'en Ile-de-France
Une reprise du marché plus forte en région qu'en Ile-de-France
Une reprise du marché plus forte en région qu'en Ile-de-France
Paris, le 4 janvier 2016 – La reprise de l’activité, incarnée par l’augmentation du volume de ventes tout au long de l’année, est confirmée au 4ème trimestre. Ainsi, le réseau Guy Hoquet l’Immobilier affiche une augmentation du nombre de transactions de 11.5%.
Une activité du marché immobilier qui repart
« Tous les signaux de reprise sont au vert : le marché immobilier nous le confirme, avec une année 2015 qui marque une embellie de +11.5% en volumes de ventes », constate Fabrice Abraham. « Des taux de crédit qui sont restés bas, des prix sur une tendance baissière, même légère, tout au long de l’année, et des acheteurs qui ont compris qu’il était temps d’acter, sont autant de paramètres qui expliquent cette situation ».
La fin de l’année montre néanmoins un pic de baisse d’activité avec une baisse de 20% du nombre de transactions durant la seconde moitié de novembre, et un allongement des délais de vente sur le dernier trimestre.
Des primo-accédants qui reviennent légèrement et des investisseurs en recul
Du côté du profil des acquéreurs, le réseau n’enregistre pas de retour notable des primo-accédants, même si, sur le long terme, ils reviennent peu à peu sur le marché. De 30% du marché en 2013, ils représentent en 2015 36% des acquéreurs. « La nouvelle formule du PTZ, si elle est très intéressante pour les acheteurs dans le neuf, n’a peu ou pas d’incidence sur le marché de l’ancien, en ce qu’elle comporte une obligation d’effectuer des travaux à hauteur de 25% du prix d’achat, ce qui est un élément bloquant pour l’acquéreur », précise Fabrice Abraham.
Les investisseurs, de leur côté, restent les grands absents du marché national et sont en retrait : représentant 25% en 2011, ils ne sont plus que 9% sur le marché de l’immobilier en 2015*, inquiets face aux mesures peu engageantes du gouvernement, et notamment à la mise en place de l’encadrement des loyers parisiens. « Les ventes de petites surfaces parisiennes sont très fortement impactées depuis la rentrée 2015, date d’entrée en vigueur de cette mesure », observe Fabrice Abraham. Les investisseurs privilégient désormais la proche banlieue à Paris.