Un nouveau PTZ bientôt élargi à l'ancien
Un nouveau PTZ bientôt élargi à l'ancien
Un nouveau PTZ bientôt élargi à l'ancien
Dans le cadre de ses mesures annoncées pour soutenir l’accès au logement, le gouvernement a annoncé, le 26 juin dernier, lancer une nouvelle formule du prêt à taux zéro (PTZ). Aujourd’hui limité à l’acquisition dans le neuf, il pourrait être élargi, dans certains cas, à l’ancien, mais également à une tranche plus large de la population, tout en développant le soutien aux classes les plus modestes.
Dès octobre 2014, les banques devraient pouvoir proposer des mesures d’élargissement : quotité de prêt et montant de l’achat prit en compte relevés dans certaines zones, délais de remboursement élargis pour les revenus les plus modestes, ou, au contraire, élargissement des plafonds de revenus pour accéder au dispositif, permettant aux classes moyennes d’y accéder également.
En janvier 2015, le dispositif serai élargi au marché immobilier de l’ancien : dans le cadre d’acquisition de biens à rénover en zones rurales, afin de favoriser la redynamisation des bourgs. Une liste des communes concernées sera publiée en janvier prochain.
Des mesures jugées trop timides par certains acteurs du marché, quand elles ne sont pas jugées « innefficaces ». C’est ainsi la position de Fabrice Abraham, Directeur Général de Guy Hoquet l’Immobilier, qui, s’il salue et reconnait l’attente des consommateurs en termes de soutien à l’acquisition, ne croit pas pour autant à l’option élue par le gouvernement.
« Dans sa dernière étude CSA sur l’accès au logement des jeunes, Guy Hoquet l’Immobilier constatait l’appétit des jeunes pour l’accès à la propriété : pour les 18-29 ans, devenir propriétaire est le projet numéro 1, avant l’envie de voyager ou de fonder une famille. Aux premières loges de la crise du logement, ces jeunes étaient alors 43% à souhaiter que le gouvernement mette en œuvre des mesures financières pour améliorer l’accès au logement.
« Mais tel que présenté, le dispositif d’aide est peu lisible pour les particuliers et sera complexe dans sa mise en œuvre. Son objectif de re-solvabiliser une partie des ménages, qui n’avait jusqu’ici plus les moyens d’acheter, est louable. Mais l’effet induit par sa mise en place sera de donner aux propriétaires un prétexte pour maintenir leurs prétentions financières à des niveaux trop élevés et de ne pas infléchir leurs prétentions. Or cette inflexion est la condition sine-qua non à la re-fluidification du marché », constate Fabrice Abraham, Directeur général de Guy Hoquet l’Immobilier.
Le réseau constate aujourd’hui que le marché offre des conditions plus favorables aux acquéreurs avec les taux bas et des prix en légère baisse : « Nous observons de fait une recrudescence de la demande de visites de biens : deux fois plus de visites en 2014 que sur la même période en 2013. Mais pourtant, si le marché redonne le pouvoir aux acquéreurs, ce dernier continue de bouder ses plaisirs », conclut Fabrice Abraham.