Un marché de limmobilier sur le fil mais encore à léquilibre au 1er trimestre 2018
Un marché de limmobilier sur le fil mais encore à léquilibre au 1er trimestre 2018
Un marché de limmobilier sur le fil mais encore à léquilibre au 1er trimestre 2018
L’année 2017 ayant été celle de tous les records, difficile de lui tenir la comparaison. Ainsi, selon le bilan du réseau Guy Hoquet, si le marché se porte bien avec des volumes à +2.3% au national sur 1 an*, les 3 premiers mois de 2018 enregistrent une baisse contenue des volumes (-4.5% au national ; -2% sur Paris et -6% en Province). Même constat sur les prix qui, s’ils poursuivent leur augmentation, se distinguent par des proportions moindres. Les taux de crédit ont beau être généralement toujours bas, le pouvoir d’achat des Français ne serait pas infini…
Un marché en plein rééquilibrage au 1er trimestre 2018
Conséquence directe d’une année d’emballement dans les volumes et les valeurs, les premiers mois de 2018 portent tous les indicateurs d’un marché qui semble entamer un retour à la normale.
Premier marqueur touché : les ventes, dont le réseau Guy Hoquet constate un repli de 4.5% en moyenne au national, tombant jusqu’à -6% en Province, et touchant même le marché parisien qui enregistre -2%.
Second indicateur : les prix.
Si la capitale reste encore et toujours l’exception avec une hausse de 5.1% sur le 1er trimestre 2018 (portant le m² à 9 400€ en moyenne), la tendance est plutôt à la décélération dans la hausse. Ainsi, les prix au m² dans l’hexagone ont augmenté dans des proportions moindres sur la période du 1er janvier au 31 mars (+de 1.2%) vs. l’année 2017 (+2.6%). Le réseau note même une baisse en Province (-0.5% au T1 2018 contre +1.4% en 2017) où le mètre carré s’établit désormais à 1 913€/m² en moyenne.
Fabrice Abraham, Directeur Général de Guy Hoquet, se réjouit car « si les prix n’augmentent plus, le marché devrait de nouveau être en adéquation avec le pouvoir d’achat des Français. Le marché de l’immobilier ayant la particularité de s’auto-réguler, nous assistons donc à un indispensable rééquilibrage du marché.»
Du côté des villes de moins de 20 000 habitants, le réseau enregistre une légère hausse (+0.5%) ce qui porte en moyenne le m² à 1 750€. Une forte disparité est cependant à noter au sein des coeurs de ville.
Victimes de l’engouement des investisseurs, ces derniers voient le prix au m² des appartements bondir de +3.5% tandis que les maisons sont stables (0.1%).
Le 1er trimestre 2018 marque la baisse du pouvoir d’achat immobilier des ménages
« Malgré des taux de crédit globalement toujours attractifs, ils ne suffisent plus à compenser la hausse des prix, ce qui impacte alors directement le pouvoir d’achat des ménages français » constate Fabrice Abraham.
En première ligne, les parisiens qui devraient désormais débourser en moyenne 451 200€ pour être propriétaire d’un 48m², accusant une perte d’1 m² sur 3 mois et de 3m² sur 1 an.
En Province, il s’agit de 2m² de perdus sur ce début d’année selon nos constatations, portant la superficie moyenne à 94.6m² (115m² pour les maisons et 65m² en appartement) pour 181 000€ en moyenne, soit 4 000€ de moins en 3 mois. 2m² de moins également pour la France qui voit sa superficie moyenne passer à 85m² pour un prix d’achat stable à 218 000€ environ.
Dotées d’un marché favorable, les villes de moins de 20 000 habitants offrent aux ménages un pouvoir d’achat défiant toute concurrence en affichant une surface moyenne de 105m² pour 184 000€ environ.
Des loyers en baisse sur toute la France
Du côté de la location, tous les voyants sont au vert en ce 1er trimestre 2018 pour le réseau puisque la tendance est à la baisse. Ainsi, au national, le loyer moyen des Français est de 708€ pour 58m² environ (soit 12,2€ le m²), ce qui représente une diminution de 2,5% sur 3 mois. Malgré l’arrêt de leur encadrement, les loyers dans la capitale ont marqué une baisse de 2% en ce début 2018, tandis que les villes de moins de 20 000 habitants ont chuté de 5%. Le loyer moyen dans ces villes est fixé à 630€ pour 65m², moyenne masquant là encore une disparité significative entre les maisons, en périphéries des villes, qui augmentent de 2% et se louent en moyenne 737€ par mois, et les appartements qui accusent une diminution de 5%, les portant à 591€ mensuel en moyenne.