A l’heure de son bilan du 1^er semestre 2014, le réseau Guy Hoquet l’Immobilier a observé les comportements des vendeurs, des acquéreurs, et des prix durant ces six derniers mois. Un constat s’impose : malgré des conditions très favorables pour les acheteurs, nombre de projets sont retardés, ou n’aboutissent pas. Faute de flexibilité des vendeurs, qui sont, parfois, peu attentifs aux réalités du marché. Tous les conseils pour faire aboutir votre projet.

Des prix qui confirment une légère baisse A l’heure du bilan de la première partie de l’année 2014, le constat est paradoxal : toutes les conditions sont réunies pour que les projets d’acquisition aboutissent, dans un contexte de baisse des prix et de maintien des taux d’emprunt à des niveaux historiquement bas. De plus, les acquéreurs sont nombreux à faire part de leur projet d’achat : ils sont deux fois plus nombreux qu’en 2013 à visiter des biens. Cependant, le stock de biens à vendre relevé est en augmentation, tandis que le nombre de ventes effectives, lui, est en baisse de près de -5% tout au long du premier semestre. Témoins du blocage des projets, les délais de vente augmentent sur tout le territoire français, passant de 46 à 54 jours à Paris, et de 80 à 88 jours en France.

Des baisses de prix inégales selon les secteurs 

Si la baisse reste, pour l’heure, légère (de-0.8% en France, à -1.4% pour la province uniquement), elle est pourtant bien réelle. Particulièrement dans les zones les plus rurales et les moins dynamiques du point de vue de l’emploi. Dans ces zones, on peut relever des baisse de prix allant jusqu’à 15% du prix initial, faisant preuve d’une véritable évolution du marché. Qui n’est pas toujours écoutée par les vendeurs, comme le constatent nombre d’agences du réseau Guy Hoquet l’Immobilier, dont Frédéric Halimi, de l’agence Guy Hoquet du Canet-en-Roussillon (66), qui observe de nombreux exemples de baisses de prix. « Nous venons de vendre une villa dotée de beaux atouts, de 90m² avec terrain de 250m², estimée à 235 000 euros, 212 000 euros. » Et les exemples ne manquent pas : A Saint-Cyprien, l’agent immobilier vient également de vendre une maison de quartier résidentiel 227 000 euros, et dont la mise en vente avait démarré à 290 000 euros.

Profiter des projets d'achat 

Une baisse des prix marquante qui, si elle présente de réelles opportunités pour les acquéreurs, demande aux vendeurs qui souhaitent concrétiser leur projet rapidement de s’adapter aux réalités du marché. «  Les acquéreurs nous font preuve de leur présence et de leurs possibilités, grâce à des taux encore bas : il faut profiter aujourd’hui de ces belles conditions pour s’adapter au marché et vendre, au risque d’être exposé à une future remontée des taux, et d’ainsi rater de belles opportunités de vendre », précise Fabrice Abraham, Directeur Général du réseau Guy Hoquet l’Immobilier.