Résidences secondaires : des baisses de prix spectaculaires
Résidences secondaires : des baisses de prix spectaculaires
Résidences secondaires : des baisses de prix spectaculaires
Jusqu’ à moins 20% de baisse de prix par rapport à juin 2013 dans certains cas : sur le marché haut de gamme comme moyenne gamme, les résidences secondaires subissent la baisse de l’activité constatée sur le marché immobilier durant le 1er semestre 2014. Offrant de réelles opportunités aujourd’hui pour les acquéreurs.
Dans le cadre de son bilan du marché au 1er semestre 2014, le réseau Guy Hoquet l’Immobilier observe une baisse du nombre de transactions (-4.9% versus 2013) et une baisse de prix globale sur tout le territoire, et notamment sur les zones rurales et les moins dynamiques. Un bilan confirmant une France à « deux visages » : celle des grandes agglomérations avec un marché qui se maintient (+ 0.9% sur les prix à Paris au 30 juin 2014 vs 30 juin 2013, -0.8% en France sur tout le territoire), et celle de zones moins tendues qui présentent de véritables disparités. Ainsi, les villes de moins de 20 000 habitants présentent une baisse des prix moyenne à 3.7%, tandis que certains secteurs présentent des baisses de prix dépassant même les 10%.
Un rappot de force en faveur des acquéreurs
Le marché de la résidence secondaire en est un exemple type, et voit ses prix s’éroder avec des vendeurs qui commencent à s’essouffler et à concéder des baisses de prix importantes. Face à des acquéreurs moins nombreux, moins confiants, et donc moins portés sur des acquisitions de confort, le rapport de force n’est pas du côté des vendeurs.
Du jamais vu pour les acquéreurs, qui, avec ces prix historiques, se voient en plus bénéficier de taux extrêmement bas, et ce, encore pour quelques mois. « Avec 2,87% de taux moyen sur 20 ans en juillet, voici un an que les emprunteurs bénéficient de conditions exceptionnelles, et qui devraient, dans un contexte de déflation en Europe, se poursuivre encore jusqu’à la fin de l’année », conclut Fabrice Abraham, Directeur Général du réseau Guy Hoquet l’Immobilier.
'Je n'ai jamais eu de bien aussi exceptionnel à ce prix-là'
Résultat : de belles opportunités se dessinent, et, désormais même, sur des biens haut-de-gamme. « Un appartement de 90m² vue mer avec toi terrasse de 150 m² à 850 000 euros, je n’ai jamais eu de bien aussi exceptionnel à ce prix-là », s’étonne Peggy Bancquart, franchisée Guy Hoquet à Saint-Tropez (Var).
« Je préfère, aujourd’hui, être acquéreur que vendeur », confie pour sa part Franck Leroy, agent immobilier Guy Hoquet installé à la Baule (Loire Atlantique), qui voit des maisons de charme les pieds dans l’eau perdre jusqu’ à 20% de leur prix de départ. « Aujourd’hui, les acheteurs disposent d’une réelle marge de négociation ».
Petits et gros budgets y trouvent leurs opportunités
Et tous les secteurs et les marché sont concernés : à l’agence Guy Hoquet de Saint-Genis-Laval (Rhône), Romain Solenne vient de vendre 171 000 euros un appartement acheté 192 000 euros en 2008, tandis qu’à Guy Hoquet Amboise (Indre et Loire), Ambroise de Noray a vu partir au bout de quatre mois une agréable villa estimée 180 000 euros à 135 000 euros. « Aujourd’hui, on ne vend plus rien sans une baisse spectaculaire », constate Frédéric Halimi, franchisé Guy Hoquet au Canet-en-Roussillon (Pyrénées Orientales). « La résidence secondaire est un achat plaisir, elle est donc la première à pâtir du manque de confiance en la reprise ».