Qui sont les acquéreurs d'aujourd'hui ?
Qui sont les acquéreurs d'aujourd'hui ?
Qui sont les acquéreurs d'aujourd'hui ?
Où en est l’accession à la propriété, que font les investisseurs, qui achète de la pierre aujourd’hui ? Autant de questions auxquelles a tenté de répondre le réseau Guy Hoquet l’Immobilier en observant les enseignements du marché immobilier en 2013. Voici les résultats.
Où sont les primo-accédants ?
Depuis la disparition du prêt à taux zéro, ils se font plus rares. Qu’en est-il du bilan de leur pouvoir d’achat de l’année 2013 ? Le réseau Guy Hoquet l’Immobilier, qui a observé tout au long de l’année une baisse des prix au m², de -2% sur le territoire Français, a également noté la quasi disparition des primo-accédants sur les territoires les plus demandés : centres des grandes villes, ou de la capitale. Ainsi, Paris ne leur permet plus souvent d’acheter dans la pierre, tandis qu’en province, ils doivent désormais s’excentrer et se tourner vers les périphéries des grandes villes. Un retrait qui s’explique également par un manque de confiance dans l’avenir économique : augmentation des droits de mutation, et pression fiscale en hausse n’ont soutenu leurs projets fragiles.
Que font les investisseurs ?
Echaudés par les nombreuses conséquences du projet Duflot sur les rapports locatifs, (Garantie universelle des Loyers, Encadrement des loyers, dispositifs fiscaux à caractère « social »), les mesures lancées par le gouvernement Duflot tout au long de l’année 2013 ont créé un recul important de l’investissement. De 18% des acquéreurs en 2011, ils ne sont plus en 2013 que 14%. Une situation paradoxale alors que ces derniers figurent parmi les plus importants pourvoyeurs de logement disponibles. Si, à long terme, l’hexagone reste, et devrait rester, un terre de prédilection pour l’investissement dans la pierre, il semble que les dernières mesurent bloquent à court terme ce marché.
Les secondo-accédants sont-ils toujours présents ?
Il faut distinguer deux types de secondo-accédants : ceux qui font le marché parisien, et qui sont les seuls à pouvoir acheter dans la capitale aujourd’hui, provoquant leur stagnation, au contraire des prix de la France en général. Ce sont eux qui bénéficient des taux d’emprunts bas et de la diminution des prix depuis le début de l’année pour acheter mieux, et plus grand, dans la capitale.
Par ailleurs, le marché de la résidence secondaire « moyenne gamme », reste quant à lui atone, perdu par le trop grand nombre d’annonces de la part du gouvernement quant à la taxation des plus-values. Un marché, qui, encore une fois, stagne de par le manque confiance vis-à-vis de la politique du logement.
Par la rédaction, le 6 janvier 2014