1.    En cette fin de 1^er semestre 2012, l’heure est au bilan et tous les grands interlocuteurs du métier rivalisent de chiffres et de statistiques pour donner le la aux acquéreurs et aux vendeurs. Paris va-t-il enfin voir ses prix baisser ? Quelles sont les régions attractives pour investir ? Autant de questions que se posent les acteurs du marché immobilier et qui trouvent des réponses parfois contradictoires aux vues du nombre de spécialistes qui s’épanchent sur la question. Alors, comment trier le bon grain de l’ivraie et surtout, à quoi s’attendre en 2012 ? Voici trois affirmations sur lesquelles tous les professionnels devraient s’accorder, et qui devraient permettre de tirer quelques pronostics:

Les prix baissent mais de façon inégale sur le territoire français. Sur les six premiers mois de l’année 2012, globalement, les prix ont légèrement baissé (d’environ 2%). Cependant, tous le territoire n’est pas logé à la même enseigne, et on fait face à deux phénomènes : d’une part un maintien et une stabilisation des prix dans les grandes agglomérations dynamiques (Bordeaux, Lyon etc…) où la demande est toujours présente, et d’autre part une baisse des prix dans les villes moins bien loties économiquement et mal desservies par les transports, où les prix penchent vers le bas depuis quelques années.

Paris reste une exception avec des prix qui, aujourd’hui, avoisinent en moyenne les 8000€ le m² : c’est la demande importante et le manque d’offre qui génère cette situation. Rien ne pourra réellement renverser cette situation, et, même si l’escalade vers le haut des prix parisiens s’est calmée, on note toujours une légère augmentation des prix dans la capitale.

Un assouplissement général est possible pour l’avenir. Il est tout de même envisageable de prévoir une nouvelle baisse des prix de façon générale dans l’immobilier ancien sur le territoire national : en effet, le marché étant soumis à la loi de l’offre et de la demande, les difficultés d’accession à la propriété qui touchent nombre de ménage du fait de la crise et de la frilosité des banques (sur les conditions d'octroi notamment auprès des primo-accédants) devraient œuvrer à la baisse des prix du fait du manque d’acquéreurs potentiels. Encore faut-il prendre en compte dans ces pronostics les atouts et les contraintes de la région concernée.

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