A l’heure où le gouvernement annonce son plan de mobilisation pour la construction de logements neufs, le marché de l’ancien montre des signes de dynamisme en ce début d’année. Le début de la reprise ?

Est-ce l’effet de la baisse des prix enclenchée depuis le début de l’année ? Situées entre -2% pour la capitale, et jusqu’à -20% dans certaines régions rurales, la réduction des prix de l’immobilier semble bien s’installer en 2013. Alors que les notaires et les professionnels pronostiquent des baisses allant de 5 à 10% pour les mois à venir, voici que Standards and Poor’s, qui vient de livrer ses pronostics à l’échelle européenne, confirme cette tendance en annonçant une baisse de 5% des prix sur le territoire français.

Est ce l’effet de la baisse des taux, qui atteint des niveaux historiquement bas, pour offrir une moyenne de 3,20% sur 20 ans en avril 2013 ? 

Ces deux indicateurs semblent, en tout cas, achever de convaincre les acquéreurs, conscient des opportunités offertes par cette parenthèse, qui, selon de nombreux observateurs économiques, ne devrait pas durer en ce qui concerne les conditions de crédit. Les acteurs du marché semblent l'avoir compris : en effet le réseau Guy Hoquet l’Immobilier note, au 1er trimestre, une reprise de l’activité de plus 5% par rapport à la même période en 2012. Tendance confirmée par le sondage mené récemment par l’enseigne via l’institut CSA, et qui dévoile les intentions d’achat des Français. Un sur deux déclare avoir un projet immobilier, une acquisition pour 65% de ces porteurs de projets, et ce dans l’année à venir pour une grande partie. 

De plus, à l’heure du bilan de son opération « Le Mois de l’Estimation », qui s’est déroulée durant tout le mois de mars 2013, Guy Hoquet l’Immobilier note une forte augmentation des demandes d’estimation de la part des vendeurs, preuve de leur attention face au marché. Conditions d’emprunts positives, changements de vie, croissance démographique, déficit de l’offre de logements, autant de facteurs qui font, aujourd’hui et à long terme, que la demande en bien immobiliers reste croissante. Néanmoins, pour ces mêmes raisons, certains observateurs du marché s’accordent sur le fait que la baisse des prix actuelle ne s’installera pas dans le temps.  De quoi profiter de cette parenthèse pour concrétiser son achat.