Le réseau Guy Hoquet l’Immobilier et l’Institut CSA ont sondé pour la deuxième fois les Français sur leurs envies de mobilité géographique et sur les villes qu’ils préfèrent pour un achat ou un investissement immobilier. Si l’attachement à sa ville est bien palpable, plus de la moitié des Français (57%) se déclarent prêts à changer de ville pour aller vers des territoires offrant une meilleure qualité de vie, plus dynamiques, et où ils se sentent bien. Le Sud conserve la côte, et notamment Bordeaux, ville en pleine mutation, qui prend la première place du podium devant Montpellier et Aix-en-Provence, en tête en 2013.

Des envies d’ailleurs…et d’un meilleur cadre de vie

Si 43% des Français aimeraient acheter un bien immobilier dans la ville où ils habitent, plus de la moitié (57%) envisage de quitter son lieu d’habitation pour un meilleur cadre de vie ou pour revenir aux sources. En effet, 4 Français sur 10 sont attirés par une ville où il fait bon vivre, 12% par un territoire plus dynamique sur le plan économique, 27% par une ville où ils se sentent chez eux et 12% par leur ville d’origine. Une envie de bouger plus nettement exprimée par les retraités (48%) et les jeunes (63%), plus enclins à une mobilité « lointaine ».

Le Sud continue à faire rêver

Villes préférées pour vivre

Sans surprise, les résultats de l’étude dévoilent une France coupée en deux, le Sud restant toujours plus attractif aux yeux des Français, même si le Nord-Ouest conserve aussi un potentiel d’attractivité important avec Nantes (22%) et Rennes (8%). Avec 35% des Français qui la jugent plus attractive pour y vivre, Bordeaux monte sur la première marche du podium, devant Aix-en-Provence (27%) qui gagne une place par rapport à 2013. Toulouse conserve la 3^ème place (27%) devant Montpellier qui perd trois places (26%) et Nantes.

Villes préférées pour investir

Concernant l’investissement, c’est toujours le Sud qui remporte le plus grand succès. Bordeaux conserve la tête du classement (30%) devant Montpellier (25%), Aix-en-Provence et Toulouse (24%). Paris entre en 5^ème position grâce à son importante source de locataires en recherche de logement et à son dynamisme économique.

Bordeaux, portrait d’une ville qui monte

Plébiscitée par 35% des Français pour y vivre et par 30% pour y investir, Bordeaux remporte la palme de la ville la plus attractive. Un succès qui s’explique par la mutation opérée par la ville depuis 2005 et par les grands projets portés par le territoire. La réhabilitation de la cité bordelaise et l’arrivée prochaine de la ligne à grande vitesse qui reliera Bordeaux à Paris en deux heures ont provoqué un phénomène d’attraction et un mouvement de montée progressive des prix de l’immobilier.

L’analyse de Jean-François Hirigoyen, agent immobilier Guy Hoquet à Bordeaux :

« 80% des ventes en résidence principale se font à des nouveaux arrivants dans la région, principalement à des Parisiens, désireux de rester dans un milieu urbain tout en profitant d’un jardin et de belles pierres. Contrairement à la tendance nationale, les investisseurs sont en recrudescence. Ce sont avant tout des professions libérales qui cherchent à investir dans un lieu qu’ils envisagent d’habiter plus tard ou de mettre à disposition de leur enfant étudiant par exemple. Les acheteurs et investisseurs recherchent le « cachet » de la pierre bordelaise et la qualité du bien ».

L’analyse de Florence Métairie, agent immobilier Guy Hoquet à Bordeaux  Saint-Seurin:

« Le quartier de Saint-Seurin en centre-ville, le plus cher de Bordeaux, attire avant tout des familles bordelaises, les Parisiens et une clientèle étrangère. Les CPS plus et professions libérales souhaitent acquérir leur résidence dans ce quartier qui offre des biens rares et les atouts de la campagne à la ville : des maisons en pierre avec jardin piscinable, des ruines à rénover entièrement, dans un environnement très calme à proximité immédiate du centre, des commodités, transports et écoles ».

Le marché bordelais reste stable, avec une légère évolution des prix à la hausse selon les quartiers :

• Dans le centre-ville, les prix sont stables, on trouve des maisons à 3000 à 4000 euros du m²
• Dans le quartier de Bordeaux Chartrons, plus prisé car plus calme, et attirant 30% des investisseurs, les prix commencent à montrer quelques signes de hausse
• Dans le quartier Saint-Seurin, très recherché, les prix augmentent et les écarts commencent à se creuser avec les autres quartiers
• Dans le quartier en pleine mutation Nansouty, proche de la future gare LGV, l’évolution des prix est plus palpable avec des augmentations de 3 à 4% en un an