Newsletter : restons en contact

Les prix immobiliers se stabilisent au 3eme trimestre 2015

Titre article

Les prix immobiliers se stabilisent au 3eme trimestre 2015

Actualités
Publié le 06/10/2015 - Mis à jour le 06/10/2015

Les prix immobiliers se stabilisent au 3eme trimestre 2015

Des prix au m² qui ne baisseront plus

Au 3eme trimestre 2015, le réseau Guy Hoquet l’Immobilier enregistre une baisse des prix en France de -1.9% sur an, (de -0.5% sur trois mois), une baisse des prix de -2.3% en province (-0.5% sur 3 mois), une baisse de -2.1% des prix en Ile-de-France (-0.4% sur trois mois). Ainsi, si les prix poursuivent leur baisse sur tout le territoire, elle a tendance à se ralentir pour aller vers la stabilisation. En effet, les prix ont fortement baissé ces quatre dernières années : ils s’acheminent vers la stabilisation, le marché corrige ses excès.

A Paris, une augmentation des prix qui cache un nouveau phénomène

A Paris, où le marché est plus tendu, et où la demande reste supérieure à l’offre, on note une légère augmentation des prix, qui montent de 0.9% sur un an (+0.4% sur trois mois). Comme toutes les villes présentant un fort pouvoir d’attraction et une pénurie de logements, la capitale voit ses prix augmenter. Néanmoins, le phénomène parisien cache une réalité se confirme en 2015 : les acheteurs parisiens se détournent des biens à « défaut », qui sont fortement négociés, pour privilégier les biens de qualité, augmentant ainsi le montant de leur acquisition. Ainsi, si le prix moyen de vente stagne en France, il augmente à Paris de 13% au 3ème trimestre, faisant preuve de l’évolution de la qualité des biens achetés. Il s’agit donc d’une évolution des prix en trompe-l’œil.

Des prix en baisse sur le territoire, sauf pour les maisons

Le prix des maisons, notamment, augmente ( +0.5% en France,  +0.7% sur trois mois), au vue de la demande plus importante de ce type de biens par rapport aux appartements en province (les appartements voyant leurs prix baisser de -2.3% en un an, et de -1.5% sur trois mois). Un attrait qui soutient les prix.

On note que le PTZ avec conditions de travaux dans l’ancien lancé pour 8000 communes rurales en 2015 aura eu peu d’effet sur le marché, et ce dans le cadre de conditions de travaux importantes et d’un impact géographique limité. L’annonce de l’extension du PTZ à 30 000 communes, toujours sous conditions de travaux dans l’ancien, est un bon signal pour les acquéreurs, qui sont, pour les primo-accédants, 48% à acheter dans une commune de moins de 20 000 habitants, et pour un tiers, dépourvus d’apport (cf étude CSA pour Guy Hoquet l’Immobilier avril 2015). Reste que la condition des travaux à réaliser est un frein important au passage à l’acte des acquéreurs.

Volume de ventes : le marché reprend des couleurs

Avec des prix qui sont restés dégressifs sur la majeure partie du territoire, et des taux qui sont restés attractifs, les acquéreurs ont acté, conscient que la baisse des prix avait atteint son apogée. En conséquence, les volumes de ventes confirment leur hausse en cette fin 2015, avec +12% de transactions depuis le début de l’année 2015, en comparaison avec la même période en 2014 (ventes cumulées depuis le début de l’année). Entre le 3eme trimestre 2015 et le troisième trimestre 2014, l’évolution est de +11%.

Un marché inégal

Cette reprise du nombre de ventes touche plus particulièrement les primo-accédants, qui reviennent sur le marché, avec 36% des ventes au 3ème trimestre 2015, contre 30% en 2014, grâce à des conditions de prix et d’emprunt convaincantes.

Les investisseurs, pour leur part, font au contraire preuve d’un retrait en augmentation, et devraient représenter 11% du marché en 2015, au même niveau que 2014 (en 2011, ils représentaient 18% du marché). La mise en œuvre de l’encadrement des loyers,  au 1er août 2015, a confirmé la baisse des projets d’investissement, et notamment dans le cadre des petites surfaces. De plus, les différentes annonces de coup de rabot sur les APL ont confirmé leurs incertitudes, favorisant leur retrait.

Quelles perspectives pour l'année 2015 ?

Avec des conditions de prix et d’emprunts qui resteront attractives toute l’année, et une confirmation de la reprise des transactions, 2015 sera donc un bon cru, avec un volume de ventes avoisinant les 750 000 transactions dans l’ancien, et une stabilisation des prix.