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Les Français attendent plus de l'Etat pour améliorer la performance énergétique de leur logement

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Les Français attendent plus de l'Etat pour améliorer la performance énergétique de leur logement

Actualités
Publié le 30/11/2015 - Mis à jour le 30/11/2015

Les Français attendent plus de l'Etat pour améliorer la performance énergétique de leur logement

Parmi les principales sources d’émission de gaz à effet de serre, le logement est au cœur de la problématique du réchauffement climatique. Guy Hoquet l’Immobilier, via un sondage OpinionWay*, rendu public aujourd’hui, a souhaité sonder les Français sur leur prise en compte de la valeur « verte » des biens immobiliers anciens et sur leurs attentes vis-à-vis du gouvernement dans le domaine. Deux constats principaux : les Français ont intégré l’importance de la dépense énergétique du bâti, et ils attendent davantage d’engagement et d’aides de la part du gouvernement.

À quelques jours de la COP21, le réseau Guy Hoquet l’Immobilier a souhaité prendre la mesure de la volonté et de la connaissance des Français sur les actions à mener pour améliorer la performance énergétique de leur logement, alors que le bâtiment est reconnu comme l’une des principales sources d’émission de gaz à effet de serre et que le logement ancien, qui représente 66% du parc immobilier, est aussi, lorsqu’il n’a pas connu de travaux de rénovation, le plus énergivore.

Les Français ont fortement pris conscience de la « valeur verte » des biens immobiliers. Alors qu’en 2006, au lancement du DPE (diagnostic de performance énergétique), la notion d’étiquette énergétique du bâti était floue pour les acquéreurs et locataires, aujourd’hui, 84% d’entre eux affirment que la performance énergétique de leur logement est importante. Une affirmation qui concerne toutes les tranches d’âge de façon également répartie, et toutes les classes sociales.

Cette prise de conscience est quasi unanime et plus importante dans les communes rurales et en région que dans l’unité urbaine de Paris (93% contre 75%).

Au-delà d’une simple affirmation, les Français reconnaissent la conséquence matérielle de la « valeur verte », puisque 88% d’entre-eux pensent que la performance énergétique d’un bien immobilier doit avoir un impact sur son prix.

 

 

Un impact financier qui se justifie, en premier lieu, par l’intérêt de faire des économies d’énergie, cité par 90% des interrogés, puis d’améliorer le confort de vie (59%), de contribuer à la protection de l’environnement (pour 56%) et enfin d’accroitre la valeur du bien à la revente (28%). Une préoccupation écologique en bonne place, citée par plus d’un interviewé sur deux, et notamment par les plus jeunes, ainsi que par les catégories socioprofessionnelles supérieures.

Cette prise de conscience de l’intérêt de l’amélioration de la performance énergétique s’est traduite par des actes concrets : 23% des interrogés ont déjà eu recours aux aides de l’Etat pour améliorer la performance énergétique de leur logement ancien, tandis que 34% des propriétaires dans l’ancien envisagent d’y recourir dans le futur, et ce, quelque soit la catégorie socioprofessionnelle. Encore une fois, les régions se situent à égalité dans les intentions d’y recourir, exceptée l’Ile-de-France dont les sondés se montrent les moins enclins.

Si les Français reconnaissent l’utilité des mesures mises en place par l’Etat pour améliorer la performance énergétique d’un logement dans l’ancien, ils sont en grande majorité en attente de davantage d’aides : 88% attendent plus d’action du gouvernement en ce sens.

 

Les Français reconnaissent la valeur verte, et attendent plus d’actions du gouvernement

Pour Fabrice Abraham, Directeur Général du réseau Guy Hoquet l’Immobilier, les Français ont pris acte de l’importance de la valeur « verte » des biens, et ce, après un long temps de méconnaissance du rôle du DPE (diagnostic de performance énergétique qui note les biens immobilier en fonction de leur émissions de gaz à effet de serre, rendu obligatoire en 2006).

 « Les Français ont compris qu’une meilleure étiquette énergétique assurait non seulement la valorisation future d’un bien immobilier, mais également un confort de vie au quotidien, ainsi qu’un gage de moindre impact écologique pour le futur ».

Assez logiquement, le réseau Guy Hoquet l’Immobiler constate la décote et la baisse d’intérêt des acquéreurs notamment pour les résidences des années 60/70 non rénovées, souvent synonyme de chauffe collective et de mauvaise isolation. « Entreprendre des travaux de rénovation est un réflexe à prendre pour les porteurs de projets immobiliers, mais l’étude nous montre qu’ils connaissent encore mal les aides disponibles. Si un engagement supplémentaire de l’Etat est demandé, et souhaitable, nous avons un rôle à jouer en tant que professionnels : contribuer à sensibiliser les particuliers à cette dimension « verte » et durable du logement et améliorer la connaissance des aides», conclut Fabrice Abraham.