Les femmes représentent 30% des acquéreurs célibataires
Les femmes représentent 30% des acquéreurs célibataires
Les femmes représentent 30% des acquéreurs célibataires
Les sondeurs s’étaient déjà demandé qui de l’homme ou de la femme dans le couple détenait la décision finale sur le choix du bien immobilier. Pour certains acheteurs, le débat n’a pas lieu : les acquéreurs célibataires sont en effet de plus en plus nombreux sur le marché du crédit immobilier. Et 30% d’entre eux sont des femmes, nous apprend Empruntis.com, qui a étudié le profil de ses candidates à l’emprunt.
Premier constat du courtier Empruntis.com, qui vient de livrer une étude sur le profil des candidats au crédit immobilier, les futurs acquéreurs célibataires sont de plus en plus nombreux. Et restent en majorité des hommes : en effet, ces derniers représentent 70% de cette catégorie de futurs propriétaires. De plus, si elles sont moins nombreuses à acheter en « solo », les femmes disposent également de revenus inférieurs, de 25% en moyenne, à ceux des hommes. Pourtant, du côté de l’apport personnel, les emprunteuses arrivent en tête. Ce dernier est compris sur tout le territoire français en moyenne entre 25 et 80 000 euros, tandis qu’à Paris il atteint 160 000 euros en moyenne. De même, la capitale s’illustre, logiquement, par un montant de l’achat supérieur à 120 000 euros en moyenne, de même que la région PACA, tandis que sur le reste du territoire le montant de leur acquisition est égale ou inférieure à ce montant en moyenne.
Elles sont le plus souvent des employées (31%, contre 22% de cadres. Ces dernières sont également plus souvent que les hommes à la tête de familles monoparentales, (36% d’entre elles ont des enfants à charge, contre 27% des hommes).
De manière générale, les emprunteurs célibataires doivent disposer de revenus nettement supérieurs à la moyenne afin d’accéder à l’acquisition : un apport notable, un revenu conséquent et une stabilité professionnelle sont autant de garanties qu’il devra apporter à sa banque, afin de compenser un revenu « unique ». Néanmoins, l’attrait de la pierre, pour la solidité de l’investissement qu’il représente, et la montée généralisée du prix des loyers pousse de plus en plus d’emprunteurs à passer le cap de l’acquisition avant de se mettre en couple.