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Les accédant à la propriété ont repris du pouvoir

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Les accédant à la propriété ont repris du pouvoir

Actualités
Publié le 01/07/2013 - Mis à jour le 01/07/2013

Les accédant à la propriété ont repris du pouvoir

 

Les grands réseaux immobiliers viennent de l’annoncer à l’issue du 1er semestre 2013 : les accédants ont repris du pouvoir d’achat immobilier. Preuve en est : les principaux interlocuteurs du métier annoncent des chiffres positifs en termes de nombre de transactions depuis le début de l’année.

Après une année 2012 difficile, entre 4 et 6% de nombre de ventes supplémentaires sont communiquées par la profession. Comment expliquer ce revirement de situation ? Nombre d’observateurs en font le constat : ce sont les taux, exceptionnellement bas depuis le mois de décembre, qui ont permis, tout d’abord, de faire remonter le pouvoir d’achat immobilier. Ainsi, sur 20 ans et pour un taux moyen, la capacité d’emprunt pour 1000 euros de remboursement mensuel passe de 169 000 euros en décembre 2012 à 179 500 euros à juin 2013. 

De plus, les prix ont marqué, sur tout le territoire, une baisse (certes légère dans les agglomérations les plus dynamiques), mais qui ont tout de même joué un rôle dans le passage à l’acte d’achat. Ainsi, le réseau Guy Hoquet l’Immobilier constatait, au 1er trimestre 2013, une baisse de près de 2% des prix au niveau national comme à Paris. En province, le constat est le même. A l’agence Guy Hoquet de Reims, Eric Redouté le confirme : «  Si l'hypercentre de Reims reste à des niveaux de prix élevés, tandis que les quartiers 'mixtes', composés de logements sociaux et de propriétaires, voient leurs prix commencer à baisser pour passer sous la barre de 1.500 euros le mètre carré. Ainsi, pour un appartement que l'on pouvait encore vendre début 2011 à 120.000 euros, on arrivait à en obtenir 95.000 euros en 2012. Aujourd'hui, la tendance est au retour à la raison. De même, pour les investisseurs, il est à nouveau possible d'autofinancer un bien : c'est un levier non négligeable, notamment durant ces périodes difficiles ».

 A l’agence Guy Hoquet de Bordeaux Nansouty, Jean-Claude Boyer fait un constat similaire : « Les acquéreurs sont très présents et très pertinents. Ils arrivent avec des projets bien définis, ils savent précisément ce qu’ils recherchent. La majorité d’entre eux a déjà trouvé sa solution de financement en amont de sa recherche, en ayant fait des démarches auprès des banques. Les vendeurs eux, ont de plus en plus conscience que la période actuelle est favorable aux acquéreurs créant une forte demande, ils deviennent donc raisonnables sur le prix de vente de leur bien surtout lorsqu’ils sont propriétaires de biens en copropriété avec des charges élevées, car les acquéreurs sont moins enclins à faire des offres pour ce type de biens ».

Quid de l’évolution de ces conditions ? Les économistes semblent privilégier la voie de la hausse à venir des taux d’emprunt. Quant aux prix, leur évolution dépendra de la situation géographique du bien, et donc de la loi de l’offre et de la demande. Les secteurs les moins actifs économiquement restant à l’abri de hausses de prix importantes, tandis que les zones les recherchées pouvant être à nouveau témoin de hausses de prix. En effet, la tendance a été constatée entre le 1er et le second trimestre 2013. Selon le réseau Guy Hoquet l’Immobilier, les prix ont augmenté de 1% au niveau national, de 2,60% à Paris, et de 1,3% en province.