La fin du printemps est une période propice pour vendre votre bien : en effet, traditionnellement, les acquéreurs profitent de cette période pour concrétiser leur projet et avoir le temps de s’y installer durant l’été.

Cependant, avec une conjoncture difficile pour les acheteurs (des crédits accordés qui restent peu nombreux malgré la baisse des taux et des baisses de prix qui restent modérées), on peut se demander s’il ne vaut mieux pas attendre de meilleurs auspices pour vendre au meilleur prix. Selon de nombreux observateurs du métier, la réponse est non : sans réelle amélioration de la conjoncture à venir, mieux vaut vendre maintenant pour ne pas être perdant.

Comment justifier cette théorie ? Une prolongation de la baisse de la demande due à la conjoncture économique difficile et au manque de confiance, et ce malgré des taux d’emprunt historiquement bas, des prix dont les baisses restent néanmoins timides et notamment dans les zones les plus recherchées (villes dynamiques), une saisonnalité propice à l’acquisition (les mois à venir et notamment la rentrée sont traditionnellement moins dynamiques en termes de projets immobiliers). Enfin, attendre davantage pour mettre votre bien en vente, alors que les prix poursuivent leur baisse, incitera les acquéreurs à attendre eux aussi, persuadés qu’ils bénéficieront de baisses de prix plus importantes dans quelques mois.

La solution si vous souhaitez vendre dans un délai raisonnable ? Concéder une légère baisse sur le prix de votre bien, maintenant, pour éviter d’en subir une plus importante demain. Avec les augmentations conséquentes des prix de l’immobilier à l’approche de la décennie 2000, les vendeurs actuels sont de toute façon gagnants à long terme.

Enfin, nous le constatons fréquemment, un bien qui n’est pas vendu avant l’été a des chances de rester en stock pour les six mois suivants. Pour estimer votre bien au prix juste, et ainsi accélérer votre vente, consultez un agent immobilier implanté dans votre quartier et donc spécialiste de votre secteur.