Enquête de l'UFC: il faut plus de transparence
Enquête de l'UFC: il faut plus de transparence
Enquête de l'UFC: il faut plus de transparence
Encore une fois, les professionnels de l’immobilier sont montrés du doigt par une association de consommateurs. En effet, l’UFC Que choisir a récemment dénoncé les mauvaises pratiques de certaines agences en matière de gestion locative.
Et alors qu’elles sont à peine une poignée à ne toujours pas tenir compte des obligations de la loi ALUR, ce comportement risque malheureusement de rejaillir sur l’ensemble de la profession. « Mais nous avons pris les devants, précise Fabrice Abraham, directeur général du réseau d’agences Guy Hoquet. Bien avant que cette enquête ne sorte, nous avions fait auditer notre réseau d’agences parisiennes afin de vérifier la mise en conformité avec l’encadrement des honoraires et des loyers ».
S'l faut professionnaliser davantage le secteur d'activité le réseau se félicite d'ores et déjà de la nouvelle obligation en matière de formation, qui incombe désormais aux agences. « Si nous n’avons là encore, pas attendu la réglementation pour délivrer bien plus que les 14 heures annuelles obligatoires, cette évolution ne pourra qu’améliorer l’image de notre profession », déclare Fabrice Abraham.
Reste qu’en attendant, si vous aviez affaire à un professionnel indélicat, voici un rapide rappel des obligations en matière de location.
L’état des lieux tout d’abord : lorsqu’il est établi directement entre le locataire et le propriétaire, il est gratuit. Il peut en revanche être facturé pour moitié au locataire et dans la limite de 3 euros par m² s’il est établi par un professionnel.
Les documents types pouvant être demandés au locataire doivent faire l’objet d’une liste très précise. Il est interdit de demander un RIB, un livret de famille, une carte grise…
Enfin l’indication du niveau de performance énergétique est obligatoire tant pour les annonces de vente que de location.