Historiquement bas. Tel est le terme employé depuis plus d'un an pour décrire les taux d'emprunt immobilier. Et la tendance ne se dément pas. Après une légère remontée à la rentrée 2013, les niveaux sont à nouveau marqués par la décroissance en ce premier trimestre. En mars dernier, ils atteignaient la valeur de 3,10% en moyenne sur 20 ans, marquant une très légère remontée en avril, où ils stationnent à 3,25%.

Capacité d'emprunt pour une mensualité de 1000 euros à rembourser sur 20 ans

De quoi offrir de belles opportunités aux acquéreurs : avec un nombre de mise en chantier dans le neuf qui reste atone, et une politique des banques qui fait pencher la balance en leur faveur, la baisse se confirme. Mais pour combien de temps ? L'attentisme des acheteurs porte à croire, pour de nombreux observateurs, à un maintien des taux bas durant la seconde partie de l'année 2014. Ainsi, pour le réseau Guy Hoquet l'Immobilier, des taux qui restent stables permettraient au marché de la transaction de l'ancien de se maintenir au niveau de l'année 2013 et d'offrir le maintien des prix, qui pourraient osciller entre 0 et -2%. Une stabilité des taux qui s?explique, en grande partie, par la volonté des banques de maintenir l'activité du crédit, en séduisant des acquéreurs encore frileux. Le maintien du niveau de production de crédits de 2013 pourrait se révéler un défi pour ces dernières, qui cherchent par tous les moyens à séduire leurs clients. Et si certains économistes anticipent une légère remontée due au changement d'orientation de la FED, la Banque Centrale Américaine, la politique accommodante de la BCE (Banque Centrale Européenne) vient tempérer cette hypothèse, et promet de beaux jours en perspective pour l'acquisition en 2014.