Des prix en baisse qui signent le retour les acquéreurs
Des prix en baisse qui signent le retour les acquéreurs
Des prix en baisse qui signent le retour les acquéreurs
Tour à tour, les grands interlocuteurs de la transaction immobilière se relaient pour annoncer de bons chiffres en 2013. Suite logique après une année très morose, ou vrai signal de reprise du marché, reste que les chiffres positifs se confirment sur la durée. Une équation logique, à l’heure où les vendeurs commencent à confirmer la baisse des prix, et où les taux d’emprunts restent bas.
Pour le réseau Guy Hoquet l’Immobilier, l’été 2013 marque un score : celui de +14% de transactions entre juillet et août, par rapport à la même période en 2012. Signe ponctuel de reprise ? Pas si l’on en croit les chiffres observés par le réseau depuis le début de l’année, qui montrent, au 1er semestre 2013, + 6% d’activité. Et ce, en accord avec les autres grands réseaux de franchise immobilière.
Il semble bien que la reprise ait pris forme, et que les chiffres positifs se confirment, poursuivant la tendance qui a marqué les premiers mois de 2013. Certains arguent la suite logique d’une année 2012 marquée par une baisse de l’activité extraordinaire (-12% selon les Notaires de France), d’autres préfèrent avancer la thèse d’une reprise du marché à long terme, boosté par de meilleures conditions d’accession à la propriété. Une hypothèse tenue par de solides arguments : d’une part, les taux de crédit, même s’ils ont repris quelques points depuis le début de l’été, restent pour l’heure historiquement bas. D’autres parts, la baisse des prix, si elle n’est pas linéaire, trace les grandes tendances du marché hexagonal de cet été.
Traduction sur le terrain : Paris reste l’éternelle exception, avec des prix qui vont vers la stagnation, voire la hausse, et des vendeurs qui refusent de faire des concessions. Seuls les biens à défauts parviennent à bénéficier de négociations inférieures à 5% du prix. A la fin du 1er semestre, le réseau Guy Hoquet l’Immobilier note même une hausse générale dans la capitale de 2.6% des prix. Tandis, que, depuis le début de l’été, les agents immobiliers situés dans la capitale confirment une reprise de l’activité. Une tendance démentie dès que l’on s’éloigne de Paris intramuros : dans l’Essonne, on note des baisses moyennes de 10% des prix au début de l’été, face à des acquéreurs en position de force pour faire baisser les prix. Dans les grandes villes dynamiques, comme Bordeaux, on observe le retour des « vrais acquéreurs », qui ont des projets confirmés, et les négociations sont un peu plus concrètes, notamment sur les biens à défaut, qui peuvent atteindre des baisses de prix de 10%. A Lyon, on peut, dans certains quartiers, atteindre des baisses de prix allant jusqu’à 5%. Tandis que dans les villes moins importantes, la baisse est notable : à Vannes, Châteaudun, Villeurbanne ou Dunkerque, elle avoisine les 15%.
Une situation, qui, conjuguée au maintien de taux d’emprunts bas, (3,20% sur 20 ans en moyenne en taux fixe), explique le retour des acheteurs, et donc, les opportunités pour les vendeurs de concrétiser leur projet aujourd’hui.