La demande n'avait jamais baissé dans le secteur des Chartrons. Ce qui a changé en revanche c'est qu'elle se concentre principalement sur un petit secteur «, de Jardin Public au cours de la Martinique »,, résume Olivia Lachambre, de l'agence Guy Hoquet Bordeaux Chartrons.

Comme souvent dans un marché qui se porte bien, la principale difficulté reste de trouver des biens à vendre. D'autant que comme l'explique la professionnelle «, avec l'arrivée de la ligne grande vitesse, les propriétaires espèrent vendre mieux dans deux ans »,. Un leurre ? «, On ne sait pas si les taux d'intérê,t seront aussi attractifs d'ici là »,, rappelle Olivia Lachambre.

4650 et 4850 euros du mètre carré pour une petite surface dans un immeuble en pierre

S'il est donc impossible de prévoir à quoi ressemblera le marché dans deux ans, une chose est sû,re aujourd'hui, les prix sont orientés à la hausse. Celle-ci atteignant parfois deux chiffres pour les biens les plus recherchés. Une petite surface dans un immeuble en pierre par exemple se négocie aujourd'hui entre 4650 et 4850 euros du mètre carré. «, L'année dernière c'était moins de 4000 euros du mètre carré »,, assure Olivia Lachambre. Seuls les biens situés dans des immeubles datant des années 60-70 n'ont pas connu cette inflation. Pour ce type de biens les prix se situent plutô,t aux alentours de 3000 euros du mètre carré.

La demande de maisons est très forte. Et les rares biens à la vente partent alors rapidement. A proximité du Jardin Public, une maison en pierre de 190 mètres carrés nécessitant des travaux de modernisation est partie en un moins à 730 000 euros, soit plus de 3800 euros du mètre carré. Une petite échoppe en pierre s'est quant à elle vendue 4600 euros du mètre carré.

Seuls les biens sans extérieur peinent à trouver preneur 

Finalement dans le secteur des Chartrons, seuls les biens sans extérieur ou les produits atypiques type souplex peinent à trouver preneur.