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De belles opportunités en Ile-de-France

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De belles opportunités en Ile-de-France

Actualités
Publié le 07/01/2014 - Mis à jour le 07/01/2014

De belles opportunités en Ile-de-France

Les primo-accédants exclus de Paris trouvent des prix plus abordables en banlieue, profitant d'un phénomène de baisse en petite couronne. Les secondo-accedants, eux, font le marché parisien et y maintiennent les prix à la hausse.

Paris : un marché à part

Le phénomène de baisse généralisée des prix, qui touche le territoire depuis 2012, ne concerne pas la capitale, qui s’illustre comme un marché à part. Ainsi, à Paris, depuis un an, les prix se stabilisent, entamant une légère hausse (de 0,2% à fin 2013 comparé à fin 2012). Cette hausse connait une légère accélération en fin d’année (+1,2% au cours du dernier trimestre 2013), confirmant la tendance antagoniste parisienne. Mais attention : la marché est tenu par les secondo-accédant qui en font un marché en trompe-l’œil. Moins nombreux, ils sont aussi ceux qui achètent les plus grandes surfaces, et donc des biens à des prix plus élevés, entrainant une progression du prix du m² vendu dans la capitale.

En Ile-de-France, la petite couronne subit une baisse significative tandis que la grande couronne suit la tendance nationale.

L’Ile-de-France (hors Paris), illustrait, depuis quelques années à l’échelle régionale, cette opposition entre deux marchés. D’une part, les zones dynamiques que sont les secteurs de la petite couronne, aux portes de la capitale, avec des prix qui restent stables à la hausse, et, de l’autre, des zones de grande couronne beaucoup plus abordables.

En 2013, la situation évolue : la grande couronne voit ses prix marqués par une légère baisse, tout comme le territoire national (-2% entre le dernier trimestre 2013 et le dernier trimestre 2012). Cependant, la petite couronne ne suit pas la tendance de la capitale : elle perd -3,8% sur un an. Une illustration de la baisse de la demande sur ce secteur, et du retrait des primo-accédants, qui viennent s’installer un peu plus loin de la capitale pour trouver des prix plus abordables. Ainsi, les secondo-accédants qui font le marché francilien et qui provoquent la légère progression des prix achètent essentiellement à Paris intra-muros.