Crédit immobilier : les bons conseils pour un dossier béton
Crédit immobilier : les bons conseils pour un dossier béton
Crédit immobilier : les bons conseils pour un dossier béton
Une demande de prêt immobilier fait l’objet d’une analyse poussée de la part des banques. Découvrez les conseils du courtier en crédits Empruntis pour préparer votre dossier et maximiser vos chances d’obtenir un financement.
1) Des simulations de prêt immobilier, vous réaliserez
Un crédit immobilier n’est pas une opération à prendre à la légère. Vous vous engagez en général sur le très long terme. Mieux vaut donc bien étudier en amont la faisabilité économique de votre projet.
Réaliser une simulation de prêt immobilier va vous y aider. Plusieurs calculettes de prêt immobilier sont disponibles sur Internet. Elles vous permettent d’évaluer votre capacité budgétaire avant même d’aller voir votre banquier.
Ces outils vous permettent notamment de calculer :
- Votre capacité d’emprunt (Jusqu’à combien je peux emprunter ?) ;
- Vos futures mensualités (Quel montant vais-je débourser chaque mois ?) ;
- Vos futurs frais de notaire (Combien vais-je payer en termes de frais de notaire ?) ;
- Votre capacité d’endettement. (Mes revenus couvrent-ils suffisamment mes charges ?) ;
- Votre Prêt à taux zéro, si vous achetez dans le neuf (quel est montant du PTZ auquel je peux prétendre ?).
D’autres simulateurs sont proposés (prêt relais, taux d’endettement, tableau d’amortissement…). Ce type d’outil est gratuit, simple d’utilisation et n’implique aucun engagement de votre part. Profitez-en, mettez toutes les chances de votre côté.
2) Un apport personnel, vous vous constituerez
Il s’agit de la somme que vous investissez directement dans votre projet. Elle est généralement issue de vos économies personnelles. L’apport doit représenter environ 10% du coût de l’opération et couvrir idéalement les frais de notaire.
Avec l’apport personnel, vous réduisez le montant emprunté. Par exemple, vous êtes intéressé par l’acquisition d’un bien d’une valeur de 170 000 € et disposez d’un apport personnel de 20 000 €. En injectant cette somme dans votre projet immobilier, vous n’empruntez plus que 150 000 € (170 000 - 20 000 €).
3) Des comptes bien gérés, vous présenterez
Vos 3 derniers relevés de compte seront décortiqués en détail. Mieux vaut donc éviter les découverts bancaires et les dépenses inutiles. Les banquiers seront sensibles à votre capacité d’épargne.
Si vous remboursez des crédits à la consommation, essayez de les solder. Vous augmenterez ainsi votre capacité d’endettement en vue de votre projet immobilier. Un rachat de crédits à la consommation peut être une solution. Le principe ? Un organisme financier rachète vos prêts à la consommation pour les regrouper en 1 seul. Votre taux d’endettement diminue car vous ne payez plus qu’une seule mensualité.
4)Votre stabilité professionnelle, vous démontrerez
Les banques recherchent principalement des emprunteurs en CDI (contrat à durée indéterminée). Un emploi stable avec des possibilités d’évolution professionnelle est plus rassurant pour les prêteurs.
5) Une assurance multirisque habitation, vous signerez
En échange de la signature d’une assurance multirisque habitation, certains établissements accordent des réductions de taux, voire offrent les frais de dossier. N’hésitez pas à négocier ce point-là.
6) Un dossier complet, vous fournirez
Pourquoi retarder le traitement de votre dossier ? Pensez à fournir dès le départ les pièces justificatives demandées : pièce d’identité, livret de famille, 3 derniers bulletins de salaire, derniers avis d’imposition, etc.
7) Sur les prêts complémentaires, vous vous renseignerez
En plus de votre prêt bancaire, vous avez peut-être droit à un ou des prêts complémentaires, souvent accordé à un taux d’intérêt peu élevé, voire nul. Le plus fameux d’entre eux est le Prêt à taux zéro (PTZ). Il s’agit d’un prêt à 0%, vous n’avez pas d’intérêts à rembourser.
Réservé aux primo-accédants qui achètent dans le neuf, le PTZ peut également financer sous certaines conditions une opération dans l’ancien (réalisation de travaux importants, transformation d’un local, achat d’un bien HLM). Renseignez-vous auprès de votre banque pour savoir si vous êtes éligible.
D’autres prêts sont proposés : le Prêt Action Logement (anciennement 1% Logement), les prêts accordés par les collectivités territoriales (le Prêt Paris Logement 0% par exemple), les « prêts fonctionnaires », etc.
8) À la délégation d’assurance, vous penserez
Depuis la loi Lagarde instaurée en 2010, vous n’êtes pas contraint d’accepter l’offre d’assurance de prêt immobilier de votre banque. Vous êtes libre de vous assurer auprès d’un autre organisme, à condition que les garanties soient identiques. Cette opération est appelée délégation d’assurance.
Depuis, un autre dispositif a été voté. Il s’agit de la loi Hamon (2014). Elle autorise les ménages à changer d’assurance jusqu’à 1 an après la signature du crédit immobilier. Vous disposez ainsi d’un délai plus long pour négocier tranquillement une assurance emprunteur plus avantageuse.
9) Les offres de prêt, vous comparerez
Pourquoi se limiter à une seule banque dans vos recherches de financement ? Vous avez tout à gagner à frapper à la porte d’autres établissements. En mettant en concurrence les prêteurs, vous augmentez vos chances d’obtenir le meilleur financement possible.
Notre conseil : passez par un courtier en prêt immobilier. Ce professionnel du financement se charge de négocier et comparer les prêts immobiliers des banques. Le choix final de la proposition vous appartient.
10) L’offre de prêt, vous lirez
Après accord du prêteur, ce dernier vous adresse l’offre de crédit. Le document récapitule les modalités de l’opération : identité des parties (emprunteur, prêteur, caution), objet du prêt, montant du crédit, taux d’intérêt, etc.
Dans un souci de protection, le législateur prévoit un délai de réflexion de 10 jours. Profitez-en pour lire et relire l’offre. Encore une fois, vous vous engagez sur plusieurs années.