L’heure est au low cost. Après la grande distribution, le prêt-à-porter et tout récemment l’aérien, voici que l’immobilier se met à la page des soldes. Initiateur de cette démarche inédite dans la pierre : le réseau Guy Hoquet l’Immobilier, qui, en novembre 2011, lançait les Ventes Privées. Un système qui marche ?

En cette période à la conjoncture économique affaiblie, il est de bon ton d’aligner les prix. Et ce dans tous les secteurs : alors qu’Air France vient d’annoncer le lancement de sa gamme « low cost », concurrençant ainsi ses prédécesseurs spécialistes du marché, voici que les réseaux immobiliers, annonçent, les uns après les autre, « militer pour des prix bas » dans la pierre. Une tendance nouvelle ? Pas vraiment. A l’instar des voyagistes, le réseau Guy Hoquet l’Immobilier avait lancé à la tendance il y a un an lors de la première édition de ses « Ventes Privées », qui proposaient, pour la première fois dans le secteur de l’immobilier ancien, à ses clients acquéreur de bénéficier de prix en baisse grâce à une inscription sur internet, et ce durant un temps limité. Côté vendeurs, le réseau a cherché à faire baisser les prix, en échange d’une communication accentuée. Résultat : plus de 5500 vendeurs convaincus par l’opération, qui ont joué le jeu de la baisse des prix avec des diminutions allant de 5 à plus de 20%, et quelques 14 000 acquéreurs inscrits à l’opération.  En 2012, le réseau renouvelle son opération qui est plus que jamais dans l’air du temps, alors que ses concurrents se mettent au diapason, et où, la baisse des taux d’emprunt  historique n’attend plus que la baisse des prix de la pierre pour réconcilier acquéreurs et vendeurs.