Avoir 20 ans et accéder au logement
Avoir 20 ans et accéder au logement
Avoir 20 ans et accéder au logement
Guy Hoquet l’Immobilier fête cette année ses 20 ans. A cette occasion, le réseau a souhaité se pencher sur les attentes de ceux qui ont 20 ans aujourd’hui : mieux comprendre comment la génération des 18-29 ans appréhende la question du logement, via un sondage* réalisé avec l’aide de l’institut CSA.
« Comment, aujourd’hui à 20 ans, vit-on la question du logement ? Comment envisage-t-on ses projets immobiliers à court et long termes quand on a la vie devant soi ? Les résultats de l’étude démontrent que les jeunes sont moins iconoclastes que prévu. Ils se montrent à la fois lucides sur les difficultés d’accès au logement, et ambitieux pour leur projet personnel. Les jeunes se dévoilent assez conformistes en voyant dans l’acte d’achat une dimension statutaire et sécuritaire. Ils attendent d’autant plus des professionnels du secteur qu’ils se déclarent insatisfaits de la politique du logement du gouvernement actuel », commente Fabrice Abraham, Directeur Général de Guy Hoquet l’Immobilier.
L’accès au logement, une difficulté pour toute la génération des 18-29 ans
85% des jeunes jugent l’accès au logement difficile pour leur génération. Une situation qu’ils estiment plus laborieuse pour les jeunes d’aujourd’hui que pour leur parents au même âge et qu’ils voient plutôt se dégrader à l’avenir : 67% pensent que les difficultés actuelles vont augmenter dans les prochaines années et 48% que les prix des logements vont croître.
Le logement représente en moyenne 35% du revenu net mensuel des jeunes
Contre 24%** pour l’ensemble de la population, une part qui monte même entre 35% et 50% pour 38% d’entre eux. Ce budget s’avère parfois difficile à assumer : 1 jeune sur 3 déclare rencontrer des difficultés pour payer son logement.
Par ailleurs, les jeunes, comme l’ensemble des Français, expriment massivement leur insatisfaction vis-à-vis de la politique de logement du gouvernement (respectivement 85% et 89% d’insatisfaits). Pour améliorer l’accès au logement, ils estiment que le gouvernement devrait en priorité intervenir sur les prix (45%), donner des aides financières (43%), ou réquisitionner des logements vacants (37%).
A noter que 4 jeunes sur 5 n’ont jamais entendu parler d’ALUR, présenté par Cécile Duflot comme un moyen d’accéder plus facilement au logement pour, notamment, les jeunes locataires. « Les multiples remous et controverses qui ont précédé l’adoption de cette loi édulcorée n’ont manifestement ni facilité sa compréhension, ni son appropriation par les plus jeunes Français », commente Fabrice Abraham.
Devenir propriétaire reste un projet d’avenir primordial pour les jeunes
Leur lucidité sur les difficultés d’accès n’impacte pas pour autant leur optimisme pour leur projet personnel :
• Parmi ceux qui désirent devenir propriétaires, 9 jeunes sur 10 sont convaincus de réaliser ce projet à l’avenir,
• 82% d’entre eux aimeraient le devenir avant 30 ans et 6 sur 10 pensent le faire, là où les Français propriétaires le sont devenus à l’âge de 33 ans en moyenne.
L’accession à la propriété est d’ailleurs citée comme première aspiration, avant fonder une famille ou encore créer une entreprise.
Les 18-29 ans sont en attente de solutions de la part des professionnels
Pour leur recherche de logement :
• 6 jeunes sur 10 privilégieraient une agence immobilière,
• Leurs attentes vis-à-vis des professionnels sont fortes, citant dans l’ordre des services adaptés à leurs besoins, transparence, offres innovantes mais aussi compétence et éthique