Achat : la parenthèse enchantée
Achat : la parenthèse enchantée
Achat : la parenthèse enchantée
Toute la presse économique en faisait l’écho la semaine dernière : l’épargne version 2013 rapportera moins. En effet, cette année, les contrats d’assurance vie seront rémunérés à moins de 3%, soit un équivalent de 2,85%, tandis que les taux devraient poursuivre leur baisse. Du côté du livret A, même sentence, avec une baisse de 2,25% à 1,75% à venir, suivie d’une prochaine dans les mois à venir, comme l’a laissé entendre le gouverneur de la Banque de France. Un phénomène qui entraine les investisseurs sur le marché des actions, mais qui devrait également inciter certains d’entre eux, ainsi que les épargnants, vers la pierre. Valeur refuge préférée des Français, selon un sondage IFOP pour Guy Hoquet l’Immobilier publié en 2012, elle a l’avantage en ce début d’année de cumuler de nombreux feux verts à l’acquisition : non seulement les taux d’emprunts n’ont jamais été aussi bas depuis 1945, mais les prix, après des mois d’escalade positive, commencent à confirmer leur tendance à la baisse. Nombre de réseaux immobiliers qui ont communiqué leur bilan de l’année 2012 ont observé globalement, sur l’année, une baisse de 2% des prix. Si l’on en croit les prévisionnistes, et notamment l’agence de notation Standard&Poors, les prix de l’immobilier français devraient perdre 5% en 2013 ou 2014. Selon cette étude parue le 17 janvier dernier, c’est le ralentissement économique du pays et l’augmentation des impôts qui expliquerait cette tendance, impliquant une baisse de la consommation. Une théorie qui pourrait s’appliquer notamment là où les rapports entre l’offre et la demande sont plus ou moins équilibrées. En effet, dans la capitale, où l’offre de biens reste en deçà de la demande croissante, les prix devraient se maintenir à des niveaux stables, selon le réseau Guy Hoquet l’Immobilier.