Vivre au vert: ça coûte combien?
Vivre au vert: ça coûte combien?
Vivre au vert: ça coûte combien?
De retour de vacances, on a souvent des rêves de 'vie au vert'. On se dit que l'existence y sera plus douce et surtout moins chère. A commencer par un poste de dépense important: l'immobilier. Qu'en est-il réellement?
Plus d’un tiers des Français en âge de travailler aimerait reprendre une chambre d’hôte ou un gîte, selon un sondage réalisé par Opinion Way pour le réseau d'agences Guy Hoquet. De plus, 42% d’entre-eux aimerait pratiquer le télétravail. Une tendance qui entre en corrélation avec les envies de quitter la ville, pour se rapprocher d’un mode de vie moins effréné. Et plus globalement de plus en plus de citadins lassés de leur mode de vie rêvent de s'installer à la campagne.
Bien souvent, ces néo-ruraux espèrent s'offrir une maison de rêve après avoir vendu leur petit appartement situé dans une grande ville. Un rêve qui se réalise... parfois. 'Cela dépend totalement des régions, observe Fabrice Abraham, directeur général du réseau d'agences Guy Hoquet. Certaines connaissent en effet de véritables ruptures de stocks de biens de charme avec un peu d’espace, et voient leurs prix flamber, décourageant les projets de ces néoruraux. D’autres secteurs, au contraire, parce que ruraux et coupés des centres économiques, présentent au contraire des prix qui restent très attirants pour les projets d’installation à visée touristique ».
Ainsi, dans le Sud-Est, et plus particulièrement l'Ardèche ou la Drôme, qui attire à la fois les personnes quittant les grandes villes définitivement mais aussi les citadins en quête d'une résidence secondaire située dans une région ensoleillée, les tarifs sont relativement élevés. Dans la Drôme par exemple, il faudra compter entre 275 000 et 500 000 euros selon le volume de travaux. Dans l'Orne en revanche, les prix démarrent à partir de 60 000 euros.
*Prix minimum pour un une grande maison dans l'ancien avec travaux. Source Guy Hoquet en 2016