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Résidences secondaires : les prix sur la côte Atlantique

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Résidences secondaires : les prix sur la côte Atlantique

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Publié le 16/06/2016 - Mis à jour le 16/06/2016

Résidences secondaires : les prix sur la côte Atlantique

Souvent considérées comme plus discrètes que celles de la côte d’Azur, les stations balnéaires de la côte Atlantique font de plus en plus d’adeptes en quête d’authenticité. Alors que les prix s'envolent autour du bassin d'Arcachon, La Baule et Oléron ont connu une vraie acalmie 

Dans le Sud Ouest, le secteur du bassin d’Arcachon notamment a connu une forte montée des prix et est, aujourd’hui, réservé à une clientèle haut de gamme, tout particulièrement au Pyla ou de l’autre côté, au très prisé Cap Ferret.

Un peu plus au Sud, à Capbreton, la fourchette des prix est très large allant de 3000 à 7000 euros du mètre carré. Cette petite maison rénovée, située à proximité du centre-ville, d’une surface de 57 mètres carrés s’est vendue 240 000 euros.

Les acheteurs commencent donc à s’intéresser au cœur des Landes, autour de Mimizan et Biscarosse, où de belles opportunités sont encore possibles. Une maison de 120 mètres carrés s’est par exemple vendue 175 000 euros à Mimizan. Mais globalement le prix moyen se situe plutôt à 2400 euros du mètre carré.

Prix en baisse sur l'Ile d'Oléron

Cap vers le nord maintenant où même le marché ultra privilégié de la Baule a connu quelques baisses. Là encore la fourchette de prix est très large selon la typologie des biens, passant de 3500 euros à 8000 euros. Un exemple ? Cette villa de 150 mètres carrés sur 480 mètres carrés de terrain, à proximité de la plage et des commerces s’est vendue 456 000 euros.

Sur l’Ile de Ré, les acquéreurs, notamment parisiens, reviennent en nombre, même si les biens classés en zone inondables depuis la tempête Xynthia sont touchés par une baisse de la demande. Ici les prix avoisinent les 5 000 euros du mètre carré. Et à Oléron, le danger de la menace naturelle donne lieu à une forte négociation sur les prix, ce qui a entrainé une baisse de 15% de la valeur des biens, ces dernières années. Une aubaine pour l’acquéreur de ce pavillon de 4 pièces datant de 2010, situé à 500 mètres de la plage acquis pour à peine un peu plus de 230 000 euros.

Quant à Royan, les prix y ont également fortement baissé depuis 2008. Compter entre 1800 et 4000 euros du mètre carré. Cette maison datant des années 50, 117 mètres carrés dans le centre-ville et à 200 m de la plage, s’est vendue 250 000 euros. Elle nécessitait quelques travaux de rafraîchissement