A l’occasion du salon des séniors, qui se tient à Paris Porte de Versailles, du 7 au 10 avril, nous nous sommes interrogés sur les critères qui devaient guider cette génération lors du choix de sa résidence principale.

En effet, si au moment de l’acquisition, la plupart d’entre eux se sentent encore très en forme, c’est en anticipant le futur qu’ils pourront profiter au maximum de leur logement. Dans ce contexte, il faudra privilégier :

• Un emplacement proche du centre ou en tout cas à proximité d’un transport en commun
• Une maison de plain-pied ou un immeuble avec ascenseur ou en étage bas
• Un immeuble de préférence neuf ou récent, pour éviter trop d’entretien pour la copropriété
• Une pièce à vivre lumineuse car on y passera bien plus de temps qu’en étant actif
• Une salle de bains équipée ou pouvant être équipée d’une douche à l’italienne
• Une cuisine dans laquelle les placards sont accessibles

Pour les personnes qui ne souhaitent pas déménager mais plutôt adapter leur logement à leurs nouveaux besoins. Il existe différentes aides.

Un crédit d’impôt de 25% du montant des travaux entrepris, dans la limite d’un plafond de 5 000€ pour une personne célibataire, veuve ou divorcé et 10 000 pour un couple marié ou pacsé est proposé aux personnes à mobilité réduite ou handicapées.

La TVA réduite à 5,5% s’applique également pour les travaux qui visent à favoriser l’autonomie des seniors. 

L’agence nationale de l’habitat (l’Anah) peut également prendre en charge jusqu’à 50% des travaux dans une limite de 10 000 euros et sous certaines conditions de revenus.

Enfin la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) peut proposer le plan d’actions personnalisé (PAP), une aide qui vise à améliorer le bien-être de la personne âgée à son domicile.