Newsletter : restons en contact

Portrait-robot de l'acquéreur en 2013

Titre article

Portrait-robot de l'acquéreur en 2013

Acheter
Publié le 26/11/2013 - Mis à jour le 26/11/2013

Portrait-robot de l'acquéreur en 2013


En cette fin d’année 2013, l’heure est aux bilans, et notamment en ce qui concerne le pouvoir d’achat immobilier. Qu’en est-il de la capacité d’acquisition des ménages Français ? Le point.

Le pouvoir d’achat immobilier est soumis à de nombreuses variables quantifiables : taux d’intérêts, prix du m2, revenu moyen des ménages. Le projet d’achat, lui, est influencé par la confiance des Français dans leur capacité à retirer le meilleur investissement de leur acquisition dans la pierre. Et, dans ce cadre, les mesures annoncées par le gouvernement seront d’importants facteurs de prise de décision.
Depuis le retrait du PTZ +, qui permettait aux ménages aux revenus modestes de contracter des emprunts à taux zéro, la présence des primo-accédants sur le marché de l’immobilier a fortement diminué : c’est le constat réalisé par Empruntis.com, qui a délivré des chiffres décrivant l’acquéreur en 2006, ainsi qu’en 2013. Résultat : outre la raréfaction des accédants à la propriété, on note une augmentation de revenus des acquéreurs, qui sont également plus âgés et ameneurs de plus d’apport.


Des revenus et des prix en hausse pour les acquéreurs
Ainsi, en 2006, l’acquéreur moyen est âgé de 34 ans, contre 37 en 2013. Le revenu moyen du ménage est de 4500 euros, contre seulement 3700 euros cinq ans plus tôt. L’apport moyen est de 52 000 euros en 2013, reflet du durcissement des conditions d’octroi des banques, qui exigeaient « seulement » en moyenne 27 500 euros en 2006. Le prix du bien est également plus élevé en 2013 qu’en 2006, passant de 170 000 euros à 220 000 euros en moyenne. Logiquement, le montant de l’emprunt suit cette tendance : de 142 000 euros en 2006 à 168 000 euros en 2013.


Les mesures gouvernementales ne créent pas la confiance
Des chiffres qui reflètent le durcissement des conditions d’emprunt ces cinq dernières années, la hausse des prix, mais pas seulement : Empruntis déduit de ce portrait-robot qu’il correspond davantage au secondo accédant qu’au primo accédant. Un constat supplémentaire qui vient confirmer le retrait de la primo accession sur le marché. La hausse des droits de mutation, annoncée pour janvier 2013, ainsi que celle de la pression fiscale y compris sur les classes moyennes, devraient confirmer cette tendance en entachant la confiance des Français et produire un marché de l’acquisition qui se stabilise en 2014.

 

Préparez votre financement en vous posant les bonnes questions pour l'achat !

Si vous souhaitez faire construire, pensez avant tout au terrain à bâtir !

 

Par la Rédaction, le 26 novembre 2013