Acheter au bon moment, bénéficier des meilleures conditions d’emprunt, dénicher le bien de ses rêves, et à un prix abordable… Tout en satisfaisant un projet de vie qui n’attend pas : autant de paramètres qui définissent la réussite d’un achat immobilier. Impossible à concilier ? Pas forcément. En étudiant la conjoncture, les offres de soutien à l’acquisition disponibles sur le marché, mais aussi en connaissant quelques règles pour choisir le bon bien et au bon prix. Le point.

Est-ce le moment d’acheter ?

Lorsqu’on a un projet d’acquisition, c’est toujours le moment d’acheter. Car le projet immobilier doit, avant tout, répondre à un besoin, à un projet de vie. Il ne faut donc pas penser votre projet immobilier en termes d’opportunité par rapport à la conjoncture, mais en termes de réponse à vos projets personnels. Tout comme en ce qui concerne le choix du bien, il doit avant tout correspondre à une envie personnelle, et pas uniquement à des critères stricts de valorisation sur le marché, le moment idéal pour acheter correspond à celui où le besoin s’en fait sentir, que cela soit pour s’assurer un capital, pour aider ses enfants, ou encore parce que la famille s’agrandit. Certains marchés, néanmoins, ont créé des besoins d’achat « rationnels », notamment dans les grandes villes où le marché est tendu, et où il est souvent plus intéressant de rembourser un crédit plutôt que de payer un loyer. Néanmoins, ces achats sont toujours motivés par la conviction, plus profonde, qu’il est sécurisant d’investir dans la pierre, et qu’à long terme, l’acquéreur est toujours gagnant.

La conjoncture est-elle bonne pour un achat immobilier ?

Même si la question n’est pas centrale, elle se pose cependant toujours au moment du passage à l’acte. Les taux d’emprunts et les prix sont-ils intéressants ? En cette fin d’année 2015, la réponse est indéniablement oui. Les experts du marché, qui annoncent une stabilisation des prix, annoncent également qu’ils ne baisseront plus, la tendance étant à la décroissance depuis plusieurs mois. Ainsi, le réseau Guy Hoquet l’Immobilier enregistrait une baisse des prix de 1.9% sur un an en France, et de 0.5% sur 3 mois, montrant ainsi le mouvement de « décroissance » de cette baisse des prix. Côté taux, second paramètre essentiel de l’achat, la réponse va dans le même sens : ils n’ont jamais été aussi bas, avoisinant les 2,60% sur 20 ans sur le territoire, et risquent, à terme, de remonter. La conjoncture est donc indéniablement du côté des acquéreurs.

Comment dénicher le bien de ses rêves ?

Afin d’obtenir un prix rationnel, en accord avec le marché, faite appel à un professionnel de l’immobilier. En effet, les sites d’annonce de ventes en directe entre particuliers présentent le désavantage de mettre en avant des biens dont le prix a été estimé par le propriétaire lui-même, dont souvent surévalué. L’agent immobilier, lui, aura à charge de convaincre le vendeur de mettre toutes les chances de son côté en adaptant son prix à la réalité du marché. Il sera également en charge de lui demander l’ensemble des rapports des assemblées générales de son immeuble, dans le cas de la vente d’un lot en copropriété, documents essentiels  pour que l’acquéreur puisse prendre une décision.

Dans ce cadre, consultez le montant des charges, l’état de l’immeuble et les travaux à prévoir et déjà effectués, afin de vous guider dans votre choix.

Dans le cadre de l’achat d’une maison individuelle, observez l’environnement et les possibles nuisances : la proximité des commerces, des écoles sera à prendre en compte, ainsi que les possibles défauts qui seront à subir au quotidien : bruit de la route, proximité du voisinage… Renseignez-vous également sur les projets d’infrastructure à venir, qui peuvent présenter des opportunités mais aussi d’éventuelles nuisances.  

Pensez également à la valorisation future de votre bien : comment, demain, pourra-t-il être revendu ? Même si ce paramètre ne mobilisera pas toute votre attention, il doit être pris en compte. Sachez que les biens  « à défaut » sont les premiers à perdre de la valeur en cas de baisse des prix : un rez-de-chaussée,  un manque de clarté, la proximité d’un aéroport sont autant de paramètres qui joueront, dans le futur, sur la valeur de votre bien.

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Quelles offres existent sur le marché pour soutenir mon projet ?

Dans le cadre d’un premier achat, vous pouvez être éligible à un PTZ (prêt à taux zéro), si votre achat concerne un bien neuf, ou dans le cadre de l’acquisition d’un bien immobilier ancien avec travaux et dans l’ancien dans certains secteurs.

Le PAS (prêt à l’accession sociale) permet également aux primo-accédants,  sous conditions de ressources, d’être aidé dans leur projet d’acquisition.

Certains professionnels tentent de faciliter le projet d’accession, comme c’est le cas du réseau Guy Hoquet l’Immobilier, qui, avec les Ventes Privées 2015, soutient les projets des acquéreurs de deux façons : en proposant, du 1^er au 30 novembre, des biens à des prix revisités, présentant des baisses significatives, mais également en faisant bénéficier ses clients d’un partenariat avec le professionnel du crédit Immobilier Empruntis, qui garantit le meilleur taux du marché. Si l’acheteur trouve un taux plus intéressant, Empruntis lui rembourse la différence de la mensualité pendant un quart de la durée du prêt.