Demande en hausse et prix qui remontent à nouveau. Le redécollage du marché semble se confirmer. Mais la dynamique ne touche pas toutes les villes. Ni tous les profils. Les investisseurs notamment, restent frileux. 

La tendance est confirmée : le redécollage de l’activité, dont les prémices ont été ressentis en début d’année est bel et bien acté. « Avec un très bon second trimestre 2016, nous confortons cette observation : les Français ont retrouvé du pouvoir d’achat immobilier, grâce à des taux qui restent historiquement bas.  Ainsi les projets d’achat sont en hausse de 21% », note Fabrice Abraham, directeur du réseau Guy Hoquet l’Immobilier. Et cette demande est transformée puisque le nombre de transactions est en hausse de 9,2%.

Ce regain de dynamisme impacterait-il déjà les prix ? Il semblerait en tout cas que la hausse s’accélère sur les 3 derniers mois. A Paris, le mètre carré s’établit désormais en moyenne à 8006 euros, soit +1,8% sur 1 an et +1% sur 3 mois. A Bordeaux également, les ventes s’envolent par rapport à l’année dernière et le prix du mètre carré a grimpé de plus de 11% d’après les transactions effectuées dans l’agence Guy Hoquet Bordeaux Chartrons.

Mais toutes les villes n’assistent pas à une telle envolée. A l’inverse, à Toulouse, où le nombre de ventes a stagné voire légèrement baissé, les prix sont en léger recul, passant de 2822 euros au second semestre 2015 à 2723 euros pour les transactions opérées par notre agence située dans le quartier du Fer à cheval.

Côté profil des acquéreurs, on note un retour des primo-accédants, qui représentent aujourd’hui 39% du marché contre 36% l’année dernière. Les investisseurs quant à eux stagnent à 16% du marché. Et ce n’est sans doute pas l’élargissement de l’encadrement des loyers qui va les faire revenir en masse.