Il y a deux ans, le réseau Guy Hoquet l’Immobilier observait les projets d’achat des français ainsi que les raisons de leur mobilité géographique, ainsi que leurs coups de cœurs. Des résultats complétés aujourd’hui par une étude publiée en juin le courtier Empruntis  qui s’est également intéressé aux raisons de la mobilité des français selon leur région d’habitation.

Dans le cadre de leurs projets immobiliers, quelles sont les villes, les départements ou les métropoles régionales dans lesquelles les français se projettent le plus ? Le courtier Empruntis a tenté de répondre à cette question en publiant, en juin dernier, une étude réalisée sur la base de ses données clients.  Le réseau Guy Hoquet l’Immobilier avait également posé ces questions aux français en 23013, quels résultats et quelles évolutions peut-on noter ?

Tout d’abord, et cela n’est pas nouveau, les français se révèlent fortement attachés à leur territoire et peu enclins à la mobilité. Dans son étude de 2013, le réseau Guy Hoquet l’Immobilier relevait qu’au cours des cinq dernières années, quatre français sur dix avaient déjà changé au moins une fois de logement, alors que 60% n’avaient jamais déménagé. Si plus de six français sur 10 acceptaient de changer de département ou de région pour améliorer leur cadre de vie, c’était  pour aller vivre sur la Côte d’Azur pour 21% d’entre eux. Arrivent ensuite les régions Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Bretagne, les villes coups de cœur des français étant alors, selon cette étude, respectivement, Montpellier, Bordeaux et Toulouse.

En juin 2015, les français sont 82% à souhaiter rester dans leur département d’origine, et préfèrent celles qui leur offrent la meilleure attractivité, des opportunités d’emploi et une certaine qualité de vie,  incarné par la proximité d’une grande agglomération ou de côtes maritimes.  Ainsi, six des plus grandes villes de France ressortent parmi les six régions les plus demandées : Ile-de-France, Rhône-Alpes, PACA arrivent au premier plan.

Les intentions d’achat et de mobilité sont avant tout liées à l’attractivité de la région en matière de qualité de vie et de dynamisme. Mais l’arbitrage définitif pour une région ou un département est déterminé par le jeu de l’offre et de la demande et le prix de l’immobilier.

Les régions desquelles on souhaite le moins partir, sont, notamment, les secteurs de Lille, Strasbourg, Lyon, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Marseille et Nice. La Basse-Normandie, Le Limousin, le Poitou-Charente, l’Ile-de-France ou encore la Champagne-Ardenne sont des régions où le désir de mobilité est plus fort.