Le réseau Guy Hoquet l’Immobilier a interrogé pour la deuxième année consécutive les Français sur les villes qu’ils choisiraient pour faire un investissement locatif et dévoile aujourd’hui les résultats de ce sondage mené avec Opinion Way. En un an, les préférences des Français ont évolué. Fabrice Abraham, Directeur Général du réseau Guy Hoquet l’Immobilier, fait le point surces évolutions et analyse le rendement locatif des villes du Top 4.

Bordeaux en tête, Paris monte, Nantes arrive

Plébiscitée par 21%* des Français, Bordeaux reste pour la deuxième année consécutive la ville la plus attractive pour réaliser un investissement locatif en France. Le dynamisme de la ville, la mutation qui s’opère depuis dix ans, et la qualité de vie qu’elle offre permettent à Bordeaux de conserver la tête. En deuxième position, Paris n’est pas en reste et atteint 20%* des suffrages. Une évolution pour la ville qui occupait en 2015 la cinquième place du classement. Nantes et Lyon font une entrée remarquée en troisième et quatrième position, alors que Montpellier et Aix-en-Provence reculent.

« Sans surprise, Bordeaux remporte à nouveau la palme de la ville préférée des Français pour investir Quoi de plus logique lorsqu’on connait l’attrait de ces derniers pour cette ville rénovée, proche de la mer, des vignobles, bientôt à deux heures de Paris. L’augmentation des prix se confirme et le phénomène est amené à se prolonger dans les mois à venir. Paris, qui n’est pas la meilleure ville française en termes de rentabilité aux vues de ses prix élevés, remonte cependant en seconde place. Nous pouvons supposer que l’effet Brexit, qui risque de fragiliser le marché londonien, va renforcer cette confiance », explique Fabrice Abraham, Directeur Général du réseau Guy Hoquet.

Des rendements locatifs moyens pouvant aller jusqu’à 5%

« La ville préférée des Français pour un investissement locatif n’est pas forcément la ville la plus rentable. Le choix de la localisation est soumis aussi à des critères de plus long terme tels que la volonté d’habiter dans le bien à la retraite ou de voir ses enfants y loger. De ce fait, au-delà de la pure rentabilité, l’investisseur prend en compte pour son projet l’environnement dans sa globalité, l’attractivité économique et culturelle, et le potentiel du quartier ou de la ville », conclut Fabrice Abraham.

Portrait de 4 villes attractives

•   Bordeaux 

« Depuis le début d’année, la demande est en très forte hausse sur un marché qui manque de biens, surtout dans le centre-ville, avec des prix en augmentation constante depuis quelques années. Portée par sa rénovation, l’arrivée de la LGV l’année prochaine, et son patrimoine, la ville attire une grande part de non bordelais et d’investisseurs qui souhaitent acquérir un pied à terre : 60% d’investisseurs dont 80% de non bordelais, et 30% d’acquéreurs non bordelais. L’hyper-centre attire beaucoup de retraités, de clients étrangers et parisiens, et environ 50% d’investisseurs qui pratiquent avant tout la location saisonnière », constatent Jean-François Hirigoyen et Florence Métaire, agents immobiliers Guy Hoquet à Bordeaux.

•   Paris

Comme nous l’avions noté dans notre bilan sur l’encadrement des loyers, l’effet de cette mesure, qui a occasionné une hausse des ventes de petites surfaces de 15ù,  n’a pas découragé tous les investisseurs, qui voient toujours dans la pierre parisienne un investissement rassurant et de long terme. Il s’agit d’un marché tendu et dynamique, marqué par une forte demande et un manque d’offre, qui assure aux investisseurs de louer leur bien », explique Serge Bussat, agent immobilier Guy Hoquet à Paris.

•   Nantes

« Le dynamisme culturel, économique, la politique des transports, ainsi que la proximité avec Paris et la mer font de Nantes un marché dynamique et attractif, avec une forte demande, surtout en hyper-centre, et des prix stables, voire à la hausse dans certains quartiers convoités comme Saint-Felix. Les investisseurs sont présents, notamment parmi les particuliers, qui investissent dans un ou deux biens, majoritairement sur le secteur de la Cité des Congrès et le secteur Sud », relate Christian Martinez, agent immobilier Guy Hoquet à Nantes

•   Lyon

« Le marché lyonnais est marqué par une forte demande due aux congrès, séminaires, centres d’affaires, à l’attractivité économique de la ville et à la mutation de certains quartiers qui montent comme Confluence, le 1^er, le 2^ème, le 4^ème et le 6^ème. Les gros investisseurs, notamment du Proche Orient, sont présents dans le centre-ville. Le marché offre un bon compromis entre prix de vente et assurance de louer, et des rentabilités fortes en périphérie », constate Patrick Arnaud, agent immobilier Guy Hoquet à Lyon

* Etude réalisée avec Opinion Way sur un échantillon de 1015 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus, mars 2016