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A Soultz et Guebwiller (68), les acquéreurs restent présents

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A Soultz et Guebwiller (68), les acquéreurs restent présents

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Publié le 26/02/2015 - Mis à jour le 26/02/2015

A Soultz et Guebwiller (68), les acquéreurs restent présents

 

La Vallée de Florival, et notamment les communes de Guebwiller et Soultz, voient depuis un an les prix de leurs biens immobiliers baisser de 7% en moyenne. Un phénomène classique, qui touche la majorité des agglomérations de moins de 20 000 habitants au niveau national. Néanmoins, le secteur se démarque par une présence marquée des acquéreurs : dans les deux communes, l’aspiration à devenir propriétaire reste forte, mais  contrecarrée par le manque d’aides à l’acquisition.

  

Depuis un an, la vallée de Florival voit ses prix baisser : de 7% en moyenne sur le secteur dans sa globalité. Un phénomène qui s’accorde avec celui observé au niveau national. En France en 2014, le réseau Guy Hoquet l’Immobilier observait une baisse généralisée des prix, plus particulièrement marquée dans les villes de moins de 20 000 habitants et dans les secteurs ruraux, qui voient leur prix en baisse au niveau national de -2.5%, contre -1.6% pour les villes de plus de 20 000 habitants.

 

Composé à majorité de résidences principales et à 50% de primo-accédants, le marché de la vallée de Florival offre une gamme de biens allant de la maison de ville avec travaux, proposée entre 600 et 900 euros le m², en passant par celle qui est seulement à « rafraichir », entre 1200 et 1500 euros le m², jusqu’au pavillon avec terrain à l’extérieur du centre-ville, accessible entre 1600 et 2000 euros le m².

 

«  Si les vendeurs ne s’alignent pas sur ces prix qui reflètent le marché, ils rencontrent de grandes difficultés à vendre leur bien », observe Olivier Tschaenn, agent immobilier Guy Hoquet à Soultz, qui gère des transactions également à Guebwiller.

 

Un marché baissier, donc, notamment dû à la relative baisse du pouvoir d’achat des ménages, mais aussi au durcissement des conditions d’emprunts des banques. «  Même si les taux confirment leur baisse, les conditions d’emprunts sont plus strictes », précise l’agent immobilier.

 

«  Par ailleurs, le secteur est marqué par une difficulté supplémentaire : ici, comme nous n’avons pas de programme neuf en projet, nous n’avons pas bénéficié du Scellier, nous ne bénéficierons pas non plus du Pinel, ces dispositifs fiscaux d’aide à l’investissement. Cerise sur le gâteau, nous ne faisons pas partie des communes éligibles au nouveau prêt à taux zéro, qui favorise pourtant les acquéreurs dans l’ancien qui achètent des biens à rénover dans des zones rurales, alors que c’est le cas des vallées voisines ».

 

Cependant, la volonté d’être propriétaire reste fortement ancrée dans le secteur. «  Facteur de la forte identité Alsacienne, ou de la sédentarité de nos clients, qui sont majoritairement originaires de la région, la volonté d’acquérir un logement est forte, et amène beaucoup de clients acquéreurs. La preuve, lorsqu’un bien est mis au prix du marché, on peut recevoir une quarantaine d’appels en deux jours », observe Olivier Tschaenn.

 

De quoi favoriser les futures transactions et surtout permettre aux professionnels de convaincre leurs clients vendeurs d’adapter leurs prix à la réalité du marché. Les acquéreurs, quant à eux, bénéficient d’un vaste choix de biens et peuvent ainsi accéder à de réelles opportunités.

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